Chatbot conversationnel : quelques exemples

On parle souvent abusivement de chatbot conversationnel : en effet, de (trop) nombreux chatbots ne sont en fait qu’une succession de boutons ou de questions à choix multiples pour leurs utilisateurs… Résultat : l’utilisateur pose une question en langage naturel et le chatbot est complètement perdu, ou il part en tunnel !

Un chatbot intelligent, au contraire, a une réelle dimension conversationnelle puisqu’il est capable d’échanger en langage naturel et de comprendre des questions ouvertes. En voici quelques exemples parmi les chatbots développés par l’agence Oh my Bot !

Un chatbot qui répond – vraiment

Dans ce cas d’usage pour le groupe Eiffage, le besoin était de répondre aux milliers de questions, très diverses, posées chaque année par les collaborateurs du groupe à l’occasion de la campagne d’actionnariat salarié, qui est toujours un événement important. Or le sujet peut s’avérer très complexe et multi-dimensionnel. Dans ces conditions, impossible de se contenter d’un chatbot « à boutons » qui dirigerait l’utilisateur dans un parcours prédéfini. Il faut au contraire pouvoir comprendre sa requête de façon fine afin de lui apporter une réponse pertinente. Le risque si ce n’est pas le cas : engendrer une forte déception chez les utilisateurs et se retrouver avec un chatbot qui aura fait plus de mal que de bien dans la relation de l’entreprise avec ses collaborateurs…

Voyez en vidéo à quoi ressemble la solution développée par Oh my Bot ! en partenariat avec la plateforme Yelda, avec un chatbot qui fonctionne en langage naturel :

 

Un bot qui répond au téléphone

Vous l’aurez compris, le graal du chatbot conversationnel, c’est de pouvoir tenir une discussion à l’oral comme le ferait un humain. C’est pour cela que les chatbots les plus compliqués à réaliser sont ceux qui sont branchés sur un numéro de téléphone. Voici un callbot que nous avons réalisé pour les hôtels Best Western :

En conclusion, méfiez-vous lorsque vous entendez le terme chatbot, ou l’expression chatbot intelligent : la plupart des chatbots ne sont pas des chatbots conversationnels, mais des applications qui fonctionnent en tunnel avec une succession de boutons. On est alors loin de la promesse originelle des chatbots : reproduire le plus fidèlement possible l’expérience de conversation humaine, avec un robot.

Et si vous voulez un vrai chatbot conversationnel, n’hésitez pas à nous contacter : contact at ohmybot.io !

chatbot harcelement discrimination

Un chatbot pour signaler les cas de harcèlement et de discrimination

Spot est un chatbot utilisant le NLP (natural language processing) pour aider les salariés à signaler des cas de harcèlement ou de discrimination, anonymement ou non.Il est souvent difficile pour des employés concernés par le harcèlement au travail de le signaler aux Ressources humaines. L’émotion et la crainte de la tempête qu’une plainte pourrait déclencher sont souvent deux freins majeurs.

C’est à partir de ce constat que Spot a été développé, afin de rendre ce processus plus facile pour le plaignant. Le chatbot permet d’enregistrer la totalité de la situation de harcèlement ou de discrimination en tenant compte de la couleur de peau, de l’âge du genre ou de la religion.Spot aide tout d’abord le plaignant à se rappeler des situations précises : l’utilisateur répond aux questions du chatbot, qui utilise le natural language processing pour l’aider à clarifier certains détails. Une fois terminé, le rapport est daté et signé électroniquement. L’utilisateur dispose alors de plusieurs options : envoyer le signalement à son employeur anonymement, préciser son nom et l’attacher au rapport ou garder le rapport pour plus tard.

Une version Entreprise disponible

Le développeur a d’ailleurs récemment annoncé le lancement d’une version Entreprise pour son chatbot. Elle offre notamment au service RH un tableau de bord permettant de suivre les plaintes. Selon le développeur, la méthode du chatbot est plus efficace qu’un entretien individuel, souvent faussé par des questions biaisées ou l’émotion du plaignant.

Attention toutefois : cette technologie ne doit pas faire dévier les entreprises de leurs responsabilités. La principale crainte des experts est en effet que certaines entreprises remplacent les interlocuteurs ressources (RH, etc.) par l’outil.

Quelle protection de la vie privée ?

La vision de Spot est aussi de responsabiliser le responsable des ressources humaines, en lui permettant de suivre les signalements de harcèlement ou de discrimination.

Spot conserve les données du rapport uniquement si l’utilisateur l’enregistre pour plus tard ou le soumet à sa hiérarchie. Si l’utilisateur souhaite garder le rapport pour lui, et ne pas le soumettre à sa hiérarchie ni le conserver pour plus tard, Spot supprime complètement le rapport dès la fin de la session.

Si l’utilisateur soumet un rapport anonyme, Spot l’enregistre pour que l’entreprise puisse y accéder. L’entreprise peut alors suivre et traiter le dossier, même si le rapport est anonyme.

Voir d’autres utilisations de chatbots pour votre département Ressources Humaines

chatbot ville smart city

Quelle utilisation d’un chatbot Messenger pour une ville ou collectivité locale ?

Les chatbots ne sont pas utiles uniquement aux entreprises, ils sont aussi employés par les municipalités et autres collectivités locales. Ces acteurs s’appuient en effet de plus en plus sur la technologie pour leurs opérations quotidiennes, pour devenir des « smart cities ». Si certains utilisent des chatbots classiques, d’autres s’appuient sur des outils conçus spécifiquement pour les autorités publiques. Quoi qu’il en soit, l’utilisation des chatbots par une collectivité locale n’est pas très différente de celle d’une entreprise. En considérant un contribuable ou un citoyen comme un client – quelqu’un qui dépense une somme d’argent pour un service – l’utilisation des chatbots est relativement identique.

Voici trois manières d’utiliser un chatbot au sein des villes et collectivités locales.

Maintenir la satisfaction des administrés

Dans la plupart des villes, si vous constatez un défaut d’éclairage, vous devez appeler la mairie. Une action que très peu de gens font. En conséquence, les problèmes ne sont pas réglés assez vite, ce qui peut créer des situations à risque, ou, plus fréquemment, un mécontentement des contribuables. La ville de Massy, par exemple, propose un chatbot Messenger sur lequel vous pouvez, entre autre, signaler un dysfonctionnement comme une absence de ramassage des ordures ménagères.

Dans la ville de North Charleston en Caroline du Sud, le chatbot Citibot, présent sur Messenger, Twitter et SMS, permet de réclamer des réparations. Dans les 6 mois suivant le déploiement, la ville a augmenté de 114% le nombre de réparations ou de remplacements de poubelles, celui de feux ou de lampadaires de 195% et le nombre de réparations d’ornières de 76%. Citibot est aujourd’hui disponible dans de nombreuses villes aux Etats-Unis, au Texas, dans le New Jersey et en Virginie.

Faciliter l’accès à l’information

Les chatbots de questions-réponses rendent déjà plus efficaces des milliers d’entreprises, en permettant à leurs équipes et clients de trouver des réponses à leurs questions du quotidien. Pourquoi passer du temps à chercher une information, quand un chatbot peut vous la donner directement ?

Ce principe s’applique aux villes. Au lieu de devoir demander des informations aux employés de la ville, les citoyens peuvent y accéder directement via un chatbot. A Kansas City par exemple, un chatbot Facebook Messenger gère les demandes d’accès à l’information publique, comme celles d’associations ou de la presse.

A Marseille, le chatbot Marius renseigne les citoyens sur les élections : localisation des bureaux de votes, horaires et dates, documents à apporter… Des renseignements simples qui évitent aux citoyens de décrocher leur téléphone ou de se rendre en mairie.

Rendre plus fluide le paiement des impôts

Alors que le prélèvement à la source devrait prochainement être mis en place pour les impôts sur le revenu, le paiement des impôts locaux peut parfois relever du casse tête. Ainsi, en Inde, la ville de Rajhot a lancé Floatbot. Ce chatbot facilite l’accès à l’information sur les impôts locaux. Il permet également aux citoyens d’accéder plus facilement aux certificats de naissance et de décès, ainsi qu’aux plaintes de voisinage. A peine 50 jours après son lancement, Floatbot avait traité plus de 1000 requêtes, pour 1,3 million d’habitants.

En Australie, c’est l’agence fédérale de collecte des impôts, l’Australian Taxation Office, qui fournit un bot pour les impôts nationaux. Selon un rapport, 80% des demandes faites par les contribuables sur le chatbot sont résolues dès le premier contact, contre 60-65% en général.

 

Bonus : découvrez comment la Croix-Rouge de Singapour utilise son chatbot, Ela, pour mieux accompagner les personnes âgées.

Facebook Messenger chatbot

6 raisons d’intégrer un chatbot Facebook Messenger à votre stratégie marketing

Toute entreprise cherche à augmenter son audience, générer plus de leads et de conversion. Le déclin structurel du reach organique sur Facebook, conjugué à l’augmentation tout aussi structurelle des coûts publicitaires de la plateforme, présente un défi majeur pour les annonceurs en 2018. Pourtant, il existe un moyen de regagner le reach et l’engagement perdus : Facebook Messenger. Et avec moins d’un pourcent des entreprises utilisant ce canal, c’est le succès assuré !

Si vous souhaitez augmenter votre audience, acquérir du trafic et améliorer votre UX, pariez sur l’automation Facebook Messenger. Oh my Bot! vous donne 6 bonnes raisons d’ajouter un chatbot Messenger à votre marketing mix.

1. Facebook Messenger fait contrepoids avec le fil d’actualités

La mise à jour des algorithmes Facebook, annoncée en début d’année, à considérablement réduit le reach organique des pages Facebook. Mais à l’inverse, le contenu publié via Facebook Messenger connaît des records d’engagement et de visibilité. On estime le taux d’ouverture moyen des messages sur Messenger à 50-80% et le taux de clic moyen à 20%. Bien loin de la performance sur timeline !

2. Les publicités Facebook renvoyant vers un chatbot Messenger ont des ROAs élevés

Les publicités mobile-friendly convertiraient 3 à 5 fois plus que les publicités desktop. L’écrasante majorité des utilisateurs de Facebook Messenger étant sur mobile, ce canal devient essentiel dans toute stratégie marketing.

Par exemple, Facebook Messenger peut être un véritable atout pour les entreprises qui souhaitent obtenir plus de visibilité auprès de prospects. Facebook Messenger ne fait pas qu’augmenter votre reconnaissance de marque, mais vous permet également de créer un nouvel enregistrement dans votre plateforme marketing Facebook, ouvrant ainsi un canal de communication personnalisé.

Vous pouvez en effet utiliser les publicités Facebook pour augmenter le trafic vers votre site internet – c’est la voie traditionnelle. L’alternative est d’inclure dans votre publicité Facebook non pas un lien externe, mais un bouton CTA renvoyant vers votre chatbot Messenger. Vous accédez ainsi aux informations personnelles de l’utilisateur, tout en communiquant de manière individuelle et personnalisée avec lui.

3. Vous pouvez envoyer des messages de masse à vos leads Messenger

Tout comme le permet l’email marketing, envoyer des messages Messenger à vos contacts peut être un bon moyen d’accroître la reconnaissance de votre marque.

Toutefois, l’envoi de messages via Facebook Messenger semble être nettement plus efficace, offrant des taux d’ouverture et de clic bien supérieurs à ceux observés en email marketing, en posts organiques, et même en SEA.

Sur Facebook Messenger, vous pouvez cibler des audiences spécifiques, collecter les informations personnelles des utilisateurs, et adapter votre contenu en conséquence.

4. Facebook Messenger peut vous permettre d’augmenter votre liste de contacts

Comme nous l’avons déjà évoqué ci-dessus, Facebook Messenger observe des taux d’ouverture très élevés – autour de 80%. Ces messages vous permettent de recevoir des réponses – d’interagir avec vos leads et clients. Et ces réponses vous permettent de récupérer des données pour alimenter votre base de contacts. D’autant plus que le chatbot peut, à l’inverse d’un agent humain, interagir 24h/24.

Vous pouvez aussi mettre en place des messages automatiques sur vos posts Facebook, pour accroître les interactions. Ainsi, à chaque fois qu’un utilisateur commentera votre post, votre page lui enverra, instantanément et automatiquement, un message privé.

5. Utiliser votre chatbot pour automatiser les questions – réponses

Vous pouvez développer votre chatbot Messenger pour qu’il puisse répondre aux questions courantes de vos utilisateurs, qu’il s’agisse d’un suivi de colis, de la réservation d’une table de restaurant, de la planification d’une réunion ou d’un suivi de commande.

Disponible 24h/24 et 7j/7, un chatbot ne prend jamais de congés et n’est jamais en arrêt maladie. Il permet d’améliorer l’expérience utilisateur en évitant à votre client ou prospect d’attendre plusieurs heures ou plusieurs jours une réponse, alors que la question était basique.

6. Un agent humain peut reprendre l’échange à tout moment

Si l’IA de votre chatbot n’est pas capable de comprendre et/ou de répondre aux questions de l’utilisateur, vous pouvez faire en sorte qu’un agent humain prenne le relais. Ainsi, vous gagnez sur les deux tableaux : celui de la rapidité et de l’instantanéité de la réponse, et celui de sa pertinence.

 

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Les atouts d’un chatbot pour améliorer l’UX de votre site

Si vous voulez développer votre business, créer un chatbot est essentiel. Pensez simplement à tous les outils de conversation instantanée : pour beaucoup d’entre nous, c’est le moyen de communication n°1. Selon eMarketer, 63% des consommateurs sondés se disent prêts à retourner sur un site internet si celui-ci propose un outil de chat.

Et cela fait sens : être capable d’aider ses clients en répondant à leurs questions les plus simples en temps réel est très précieux. Aujourd’hui, les chatbots sont capables de communiquer comme de vrais humains. Et, eux, ne sont jamais en congés ou en arrêt maladie 🙂

Améliorer l’onboarding de vos clients

Les chatbots peuvent considérablement améliorer l’expérience d’onboarding des clients d’entreprises qui commercialisent des produits ou services soumis à une courbe d’apprentissage. Dès que l’utilisateur rencontre des difficultés pour comprendre comment fonctionne votre service, il peut discuter avec le chatbot pour résoudre le problème.

Non seulement le chatbot permettra à vos utilisateurs de résoudre leur problème, mais il les informera de fonctionnalités qu’ils ne connaissaient pas auparavant. Il n’est pas rare de se perdre sur un site internet qui offre un grand nombre de fonctionnalités… La conséquence est souvent la suivante : les utilisateurs se contentent de quelques fonctionnalités phares, facilement trouvables. Avec un chatbot en revanche, vous pouvez facilement informer vos utilisateurs des différentes fonctionnalités offertes par votre site, et comment ils peuvent les utiliser facilement.

Automatiser les transactions et recommander des produits

Chaque entreprise souhaite avoir le meilleur tunnel de commande possible. Les utilisateurs visitent parfois votre site internet avec une intention d’achat particulière, mais ne sont pas toujours sûrs de ce qu’ils veulent acheter. Dans ce type de situation, vous pouvez utiliser un chatbot pour inciter l’utilisateur à l’achat.

Avec un chatbot, l’utilisateur ne sera plus frustré de parcourir votre site et de ne pas trouver ce pour quoi il était venu. Un chatbot peut interagir de manière conviviale et agréable avec le client pour comprendre son besoin et lui recommander des produits pertinents. Le site 1-800-Flowers par exemple utilise un chatbot Messenger permettant aux clients de définir leur préférences florales puis de commander, directement depuis le chatbot. Le site rapporte d’ailleurs que 70% des commandes passées par le chatbot proviennent de nouveaux clients (!)

Chatbot messenger 1800 flowers

 

Améliorer votre qualité de service

Plus vous améliorez votre qualité de service, plus vos clients seront enclins à renouveler l’expérience, c’est bien connu ! Vous pouvez utiliser un chatbot pour résoudre les principales frictions de votre expérience client et améliorer la qualité de votre produit ou service. Par exemple, Roof AI, un agent immobilier virtuel, permet de fournir aux clients d’une agence immobilière une liste de biens en rapport avec leurs préférences et leur budget. Il permet même de démarrer le processus de vente, sans même que le client aie à décrocher son téléphone.

Chatbot DuolingoUn autre cas d’école est celui de Duolingo, la célèbre app d’apprentissage des langues. Ses utilisateurs ne cessant de réclamer un outil pour améliorer leurs compétences conversationnelles, l’entreprise a lancé un chatbot dédié, afin de tester et d’améliorer leur niveau.

Le client est l’acteur le plus important de votre business. Les chatbots permettent de faire évoluer la manière dont vous interagissez avec eux. Ils vous permettront d’améliorer la qualité et la réactivité de votre service client et de révolutionner l’UX de votre site internet. N’hésitez pas à faire part de votre projet et de vos besoins à notre agence de création de chatbots !

RH : confiez le screening de vos candidats à un chatbot Messenger

Alors que les processus de ressources humaines s’automatisent peu à peu, 15% des responsables RH reconnaissent que l’intelligence artificielle et l’automatisation affectent déjà leur stratégie, pendant que 40% s’attendent à cela soit le cas sous 5 ans. Brian Westfall, Senior Content Analyst chez Capterra explique : « Les chatbots sont assurément un enjeu majeur dans le recrutement ». Ils sont utilisés pour planifier les entretiens, pour répondre à des questions basiques sur le poste et même rediriger les candidats vers d’autres offres qui pourraient correspondre à leur profil. Mais la tâche qui est de plus en plus fréquemment confiée aux chatbots est le pré-screening des candidats. »

Et la raison est simple : chaque offre génère de plus en plus de candidatures, grâce notamment à l’amélioration et la multiplication des outils et canaux de diffusion. La quantité de CVs reçus dépend évidemment de l’entreprise, du secteur et du poste. Mais de plus en plus d’entreprises reçoivent plus de 100 CVs par offre publiée. Quand on atteint ces volumes, l’automatisation devient nécessaire, pour écarter les candidatures hors propos.

L’exemple d’Alorica : un chatbot Messenger pour trier les candidatures

Alorica par exemple, un fournisseur américain de solutions CRM, utilise les chatbots pour le recrutement depuis deux ans. L’entreprise les a intégré dans les offres postées aux Etats-Unis sur des plateformes comme CareerBuilder ou Facebook. La plupart des candidats sont en effet enclins à communiquer par message via leur smartphone. Bong Borja, président d’Alorica APAC, explique que la méthode fonctionne : les candidats répondent à des questions basiques posées directement par le chatbot. Ils peuvent aussi enregistrer des messages audio ou vidéo s’ils le souhaitent. Même si l’entreprise se défend d’utiliser exclusivement les chatbots pour trier les CVs qu’elle reçoit, les candidats comprennent rapidement qu’ils ont affaire à une IA.

Les chatbots d’Alorica trient ainsi environ 100 000 candidats en Asie. Borja explique que les candidats apprécient la méthode : les chatbots sont disponibles 24h/24, quelque soit le fuseau horaire du candidat.

Le chatbot pose des questions sur les compétences basiques et l’expérience nécessaire pour le poste en question. Il peut aussi répondre à des questions simples comme la rémunération. Borja estime qu’environ 35% des interactions d’Alorica avec des candidats potentiels vient désormais par les chatbots. L’IA écarte de la sélection les candidats qui sont clairement non qualifiés et permet aux recruteurs de se concentrer sur ceux qui présentent le plus d’intérêt.

Lire aussi : Il existe désormais un chatbot RH pour détecter le harcèlement sexuel sur le lieu de travail

Cole Haan lance un Chatbot Messenger pour lutter contre l’abandon de panier

Une économie de 11 milliards de dollars

La marque de chaussures américaine Cole Haan travaille depuis quelques temps déjà à l’amélioration de son expérience utilisateur. Dans sa ligne de mire, l’abandon de paniers : grâce à Facebook Messenger, le marque espère les réduire fortement. Le succès que rencontre l’entreprise avec son chatbot arrive à un moment où d’autres marques majeures font le choix de ne plus utiliser la technologie, selon le rapport Gartner L2. Ce rapport contraste avec les résultats d’études précédentes qui prévoyaient des économies de 11 milliards de dollars dans le retail, la banque et la santé. Ceci permis par une croissance du marché des chatbots de 24.4% sur les quatre prochaines années.

Les marques du retail ont adopté chatbots principalement pour fournir à leurs consommateurs l’emplacement de leurs points de vente, des offres promotionnelles, des conseils produits, etc. Une écrasante majorité des marques (88%) plébiscitent ainsi la possibilité qu’offre Messenger de connecter le client avec le service client : en effet, des études ont montré que seules 14% des conversations avec une IA avaient besoin d’être redirigées vers un agent humain. Pourtant, l’étude de Gartner montre qu’un nombre croissant de marques font le choix d’abandonner la réponse instantanée, au profit d’une réponse humaine sous quelques heures. De quoi accroître fortement la frustration des clients, et l’abandon de paniers.

Une intégration avec un chatbot Messenger pour lutter contre l’abandon de panier-

Car en effet, le e-commerce force la marque à être réactive : si le client a une question pendant son parcours d’achat, il faut savoir y répondre au plus vite, afin qu’il n’abandonne pas son panier. La possibilité offerte par Cole Haan d’acheter via Messenger démontre que la marque place l’accent sur l’expérience client. Cole Haan souhaite en effet retirer toutes les frictions dont les processus de commande sont souvent empreints.

Concrètement : pendant sa visite sur le site de Cole Haan, le client est automatiquement inscrit à des notifications emails & Messenger concernant l’état de son panier. Tant que celui-ci n’est pas validé et payé, le client reçoit des alertes Messenger. Une première alerte invite à l’utilisateur à poursuivre sa visite. Puis les suivantes l’informent d’une baisse de stock ou d’une offre promotionnelle sur les produits de son panier. En cliquant sur l’une des notifications, le client accède directement au chatbot Messenger, depuis lequel il peut finaliser son achat.

chatbot messenger cole haanchatbot messenger cole haan

Il reste néanmoins une friction importante, puisque l’utilisateur est redirigé vers le site de Cole Haan pour finaliser son achat et procéder au paiement. Mais ce sera bientôt de l’histoire ancienne, car Facebook vient de déposer un brevet pour permettre à ses utilisateurs de payer directement via Messenger. Cole Haan pourra alors permettre à ses utilisateurs de finaliser leur achat, depuis Messenger.

chatbot messenger suicide

Un Chatbot Messenger pour détecter le risque de suicide

Deux étudiants de l’Université de Guadalajara au Mexique sont en train de développer un chatbot Facebook Messenger capable de détecter les risques potentiels de suicide parmi les utilisateurs de l’application du géant américain.

Les deux protagonistes, Manuel Santana Castolo et Patricia Brand, expliquent dans un communiqué que l’objectif de leur bot est d’interagir avec les utilisateurs et de, si besoin, les mettre en relation avec des professionnels de santé si des signes de passage à l’acte sont détectés. Patricia Brand, titulaire d’un diplôme en psychologie, développe la méthodologie que le bot utilisera afin de détecter les risques de suicide.

Le bot posera aux utilisateurs des questions qui reposent sur des décennies de recherche médicale sur le sujet. L’intelligence artificielle du bot, en cours de développement, sera capable d’interpréter la réponse des utilisateurs, chose qu’il fera de mieux en mieux au fil du temps, via le machine learning.

Une base de données est également en cours de développement : les deux étudiants ont listé des mots identifiés comme étant souvent utilisés par des personnes souffrant de dépression. Ces mots, quand ils sont employés par l’utilisateur, pourront servir de déclencheur et alerter le bot Messenger que l’utilisateur est susceptible de tenter de mettre fin à ses jours.

Eliza, le Chatbot qui se voulait psychanalyste

Si elle détecte un risque de suicide, l’intelligence artificielle transmettra à l’utilisateur les coordonnées de professionnels de santé afin qu’il puisse d’être suivi. Hors de question donc pour le bot Messenger de s’improviser psychanalyste, comme avait pu le concevoir Joseph Weizenbaum en 1966. Ce chercheur du MIT avait développé ELIZA, considérée comme le premier chatbot de l’histoire, 28 ans avant l’apparition de ce terme. Mais Eliza n’était pourtant en rien comparable à nos chatbots modernes puisque l’IA posait « simplement » des questions ouvertes à ses utilisateurs, à la manière d’un psychanalyste. Une révolution pour l’époque ! Les utilisateurs avaient l’impression d’avoir affaire à un interlocuteur humain, capable de les comprendre. Seul défaut : Eliza utilisait 128 Ko de mémoire vive, ce qui était pour l’époque, beaucoup !

Les deux étudiants devraient démarrer la phase de test à la mi-octobre. Mais une nouvelle fonctionnalité est déjà dans les cartons. A partir d’une technologie d’analyse vocale, les jeunes développeurs espèrent pouvoir détecter des signes de troubles psychologiques via des indicateurs comme le ton de la voix.

L’enjeu est majeur, puisqu’au Mexique, selon l’INEGI (l’Institut des Statistiques local), le taux de suicide était de 5,2 pour 100 000 en 2015. En France, ce taux est malheureusement bien plus élevé : 14,7 suicides pour 100 000 habitants, soit bien plus que la moyenne européenne.

Ella, le Chatbot Messenger avec un cœur

Ce nouveau chatbot Messenger s’ajoutent aux nombreux autres chatbots développés pour le secteur de la santé. Un sujet que, chez Oh my Bot!, agence Messenger, nous connaissons bien : voyez par exemple ce chatbot Messenger réalisé pour la Croix-Rouge singapourienne. Baptisé Ella, ce chatbot Messenger s’adresse aux personnes âgées seules, qui sont visitées deux fois par mois par un volontaire de la Croix-Rouge. En dehors de ces visites, le chatbot envoie régulièrement des messages à la personne pour prendre de ses nouvelles. En cas d’absence de réponse ou de réponse négative, le bureau local de la Croix-Rouge est averti et peut dépêcher une équipe sur place.

Passez à l’expérience client 2.0 grâce aux chatbots

Quand on connaît le monde du service client, on sait que l’expérience de la relation marque-client peut être déplaisante à la fois pour l’entreprise et le consommateur. Côté consommateur, on se plaint souvent de formulaires de contact ou de coordonnées difficiles à trouver,  puis de longs temps d’attente pour des réponses à des questions simples. Côté service client, les experts se sentent parfois débordés par le flux de demandes.

L’une des réponses les plus courantes, sans être pour autant toujours la plus adaptée, est d’embaucher davantage de conseillers. Si vous augmentez la taille de votre staff, chaque expert du service client a moins de demandes à traiter, et peut donc y répondre plus rapidement. Pour autant, beaucoup de connaisseurs vous diront que ce n’est pas aussi simple.

Dans un monde où les ressources sont infinies, la clé pour améliorer son service client à la fois pour l’entreprise que pour le client et de comprendre le type de conversations que les utilisateurs veulent avoir.

En général, quand un client cherche de l’aide, il s’agit de l’un de ces deux types d’interactions :

  • Un échange transactionnel : je veux une réponse, tout de suite !
    Comment annuler ma commande ? Où est mon colis ? Quel est votre numéro de téléphone ?
  • Un échange émotionnel : j’ai un problème dont je veux vous faire part.
    Je suis énervée par votre service ; mon colis est marqué comme livré mais je ne l’ai pas reçu ; etc.

Les chatbots à la rescousse

Certaines entreprises ont rapidement adopté les chatbots à base d’intelligence artificielle pour résoudre leurs problèmes de relation client. Etant donné que les chatbots ne dorment et ne mangent jamais, pas plus qu’ils vont aux toilettes, ils sont bon marché. Parce qu’ils ont seulement besoin d’électrons, ils sont, en théorie, scalables à l’infini.

D’autre part, faire appel à une agence Messenger pour implanter un chatbot sur votre compte Facebook Messenger permettra à vos clients d’avoir un accès simple et rapide aux réponses dont ils ont besoin.

Pourtant, les chatbots, bien que bon marché et scalables, ne peuvent pas remplacer votre équipe de support. Les êtres humains restent irremplaçables, car ils savent fournir des réponses émotionnelles aux utilisateurs qui en ont besoin. A l’inverse, les agents deviennent rapidement frustrés par des simples demandes transactionnelles. Des demandes que les chatbots, justement, sont parfaitement capables de traiter. L’intelligence artificielle étant peu ou pas capable de calmer un utilisateur énervé, être humain et chatbot sont donc parfaitement complémentaires.

L’ère des chatbots assistés par l’Homme

Pour mieux séparer conversations transactionnelles de conversations émotionnelles, la bonne idée est de faire appel à un chatbot. Un chatbot bien développé saura analyser la réponse à la question « Comment puis-je vous aider ? » afin de la rediriger vers un agent humain si nécessaire.

D’autre part, ce procédé permettra à l’utilisateur d’être redirigé vers un agent humain en cas de bug de l’IA. En effet, le chatbot ne peut pas tout comprendre ! La bonne méthode revient donc à l’algorithme suivant : si l’IA ne comprend pas la demande, alors elle est sans doute de type émotionnelle, donc doit être redirigée vers un agent humain.

Même si les chatbots ont encore beaucoup de chemin à parcourir avant de remplacer l’Homme, surtout quand il s’agit d’échanges émotionnels, ils font leurs preuves pour les demandes transactionnelles. En mixant les chatbots avec votre équipe de support client, votre entreprise sera capable de passer un nouveau cap dans sa relation clientèle.

Prêt ? Lisez et répondez aux dix questions à se poser avec votre agence Messenger avant de vous lancer.

10 questions à se poser avec votre agence Messenger avant de lancer votre chatbot

Beaucoup de projets tech échouent parce que leur équipe conceptrice est trop pressée de les achever. Elles commencent ainsi à les construire avant même d’avoir terminé la phase de conception. Si vous pensez à lancer un chatbot, voici les étapes auxquelles vous devez songer avant de vous lancer. En confiant votre projet à une agence Messenger ou Wechat, vous vous assurez que cette réflexion sera menée à son terme.

Quelle problématique business essayez-vous de résoudre ?

Il est très fréquent de voir l’excitation autour d’un projet IT faire oublier le bon sens des affaires. La technologie n’est pas une fin en soi, mais bien un moyen de faire aboutir un objectif commercial. Les chatbots peuvent faire beaucoup de choses : se substituer au service client, gérer des agendas, aider des chercheurs dans leur étude, ou même répondre à des matches sur un site de rencontre. Profitez de l’expertise de votre agence de création de chatbots pour définir clairement la problématique stratégique que vous souhaitez traiter.

Trouvez de l’inspiration

N’hésitez pas à chercher des exemples d’utilisation dans votre secteur/industrie : retail, assurances, banque et santé, mode… Cela vous permettra de trouver des idées, de connaître le niveau d’expertise de vos concurrents, et de faire avancer votre projet. Plus votre projet sera défini précisément, plus il sera facile à mettre en oeuvre. Par exemple, une assurance pourra permettre à ses clients de déclarer un sinistre. Un comparateur de trouver un billet d’avion pas cher. Une enseigne de bricolage donner des informations techniques selon les besoins de son consommateur.

Qui sont vos utilisateurs ?

La question semble simple, pourtant il est indispensable de savoir à qui s’adresse votre chatbot. Garder en tête le profil de votre utilisateur type vous permettra de développer les bonnes fonctionnalités, d’adopter le bon registre de langue, de mieux répondre aux questions posées. Est-ce que votre audience est exclusivement composée de millennials ou de personnes plus âgées également ? De quelle classe sociale sont issus vos internautes ? S’attendent-ils au vouvoiement ou au tutoiement ?

Chatbot vocal ou textuel ?

Il n’y a pas si longtemps, les chatbots étaient exclusivement limités aux conversations textuelles. Désormais, ils s’étendent à la voix, avec l’essor d’Alexa et de Google Assistant. Vous devrez déterminer avec votre agence quelle interface vous préférez. Certaines plateformes permettent d’utiliser la voix et le texte.

Quelle plateforme choisir

Il y a beaucoup d’options  pour développer un chatbot. Certaines entreprises choisiront d’utiliser leur infrastructure existante et d’enrichir leur écosystème comme Salesforce, Microsoft, etc. Mais ce n’est pas toujours le cas, et avoir recours à une agence Messenger ou WeChat peut s’avérer être le bon choix. En effet, un chatbot Messenger ou WeChat fournit à vos clients une expérience client sans frictions : pas d’appli ou de site externe nécessaires, tout se fait depuis son appli Facebook ou WeChat.

A quelles ressources et compétences faire appel ?

La plupart des entreprises ont un échéancier et des ressources limitées, c’est pourquoi nous vous conseillons de faire appel à une agence spécialisée dans la création de chatbots. L’expertise d’une agence Messenger ou Wechat vous permettra d’acquérir les connaissances nécessaires sur ces plateformes pour mieux définir votre projet.

Quelle base de connaissances allez-vous utiliser ?

La base de connaissances est le carburant de votre chatbot. Il contient le contenu dont votre bot a besoin pour fonctionner. Sans contenu adapté et précis, votre bot ne sera pas capable de répondre à toutes les questions ou d’interagir correctement. Voici quelques idées pour améliorer votre base de connaissances :

  • Source existante : vous pouvez réorienter une base de données existante en la reformatant et l’adaptant aux besoins de votre bot. Par exemple, vous pouvez utiliser vos FAQs comme base de votre chatbot Q&A.
  • Nouvelle source : si vous n’avez pas de base de données, il vous suffit d’en bâtir une. Dans le cas d’un chatbot Q&A, une bonne idée est de rassembler les questions fréquentes de vos consommateurs et/ou de faire une session de questions-réponses avec eux.

Là aussi, n’hésitez pas à solliciter les conseils de votre agence Messenger ou WeChat.

Bien concevoir le flux et le design de la conversation

Concevoir votre chatbot pour qu’il interagisse comme un être humain, avec ses mimiques et expressions, relève de l’art. Le chatbot doit être humain, compréhensible et compétent, tout en reflétant la voix et le ton de votre marque.

Là encore, votre agence chatbot pourra vous accompagner pour ne pas avoir à construire les conversations de A à Z.

Quelle scalabilité et intégration backend anticiper ?

Concevoir un chatbot qui répond aux besoins d’une entreprise internationale avec des milliers de clients dans des localisations multiples est un vrai défi, et il nous faudrait plus qu’un article pour en parler. Mais voici quelques questions que vous devriez vous poser : nombre d’utilisateurs, volume de questions espéré, type de requêtes (simples ou complexes), etc.

L’intégration dans votre CRM est également très importante. Par exemple : est-ce que le chatbot devra faire appel au CRM pour obtenir des informations sur le client ? Créer le chatbot est la partie facile : le maintenir demandera davantage de ressources.

Les considérations propres à votre secteur à prendre en compte

Chaque secteur/industrie est différent.e : certaines industries, comme la finance ou l’assurance, sont très régulées, ce qui nécessitera de vérifier si et comment votre data peut être partagée avec le bot. Il va de même avec les régulations locales : la mise en oeuvre récente du RGPD en Europe change la donne pour les bots destinés au vieux continent.

Enfin, vous devrez vous assurer que vos clients sont enclins à utiliser un chatbot. Vous devrez aussi les avertir clairement sur le fait que leur interlocuteur est non-humain, afin d’éviter toute frustration.