Les Chatbots, avenir des assurances ?

Le Chatbot fait partie des sujets les plus brûlants dans la plupart des entreprises, tous secteurs confondus. En effet, en pleine accélération digitale, les entreprises souhaitent moderniser leurs services, et en particulier leur relation client. Les Chatbots représentent sans aucun doute une solution rapide d’optimisation : une étude récente de Gartner montre que 85% de la relation client sera automatisée d’ici 2020. Et l’un des principaux secteurs concernés est celui de l’assurance.

Les enjeux du digital sont considérables pour les compagnies d’assurance : elles doivent non seulement adapter leurs business models aux chatbots assurancebesoins des consommateurs, qui ont évolué avec l’ère du numérique, mais aussi digitaliser leurs process internes.  Une étude récente de CCM Benchmark (voir ci-contre) réalisée sur plus de 1 370 internautes montre que 49 % des sondés seraient prêts à utiliser un Chatbot pour entrer en contact avec leur conseiller. Pour autant, ils ne renonceraient pas à la possibilité de dialoguer directement avec leur banque ou assurance. En Allemagne, 44% des assureurs se disent prêts à franchir le pas !

Les Chatbots, futurs conseillers en assurances ?

Les bots sont du pain béni pour le secteur tout entier, à l’heure de l’explosion de la big data. Ils sont capable d’apprendre et de s’adapter au fur et à mesure de leur utilisation et de chercher des informations dans d’importants volumes de data, en quelques secondes seulement. L’intelligence artificielle permet aux Chatbots correctement programmés de reconnaître des modèles et de répéter des actions à partir de certains mots, phrases ou autres stimuli. Voir à ce sujet notre article Comment créer un bon ChatBot Messenger ?

C’est pour cela que nombre d’assureurs font déjà confiance à la technologie. Voici quelques exemples dans l’hexagone :Chatbot Mon Axa

  • Le Chatbot Messenger Mon Axa permet aux assurés de déclarer un sinistre directement depuis son compte Facebook.
  • Allianz propose un Chatbot capable de répondre aux questions des internautes. Objectif : « optimiser le flux d’interventions téléphoniques concernant les questions les plus simples » déclare Guillemette Picard, directrice du Big Data et de l’intelligence artificielle chez Allianz France.
  • La GMF propose un Chatbot de simulation de tarifs sur smartphone.
  • Caro, assistant virtuel du Crédit Agricole, permet de répondre à environ 112 demandes

Côté mutuelles, plusieurs complémentaires santé se sont déjà lancées dans la technologie : c’est le cas de la MGEN et de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) par exemple.

Le futur des assurances ?

Avec les bots conseillers, les compagnies d’assurance font entrer leurs services dans une nouvelle ère. Les Chatbots leurs permettent de répondre à la plupart des questions des assurés, qu’elles portent sur les offres et tarifs et leurs conditions, mais aussi sur la déclaration de sinistres et la prévention. Pour une expérience client sans friction, pensez à un bot Messenger ou WeChat : le client vous contacte directement depuis son compte.

Attention néanmoins, les premières versions d’un Chatbot ne sont jamais satisfaisantes ! L’agence doit l’entraîner suffisamment et lui « apprendre » comment réagir à une interaction donnée. Enfin, les utilisateurs doivent être avertis qu’ils ont affaire à un bot et non à un agent humain, afin d’éviter toute déception vis à vis du service ou de l’entreprise.

L’avenir des Chatbots dans le secteur des assurances dépendra évidemment du développement de l’intelligence artificielle. Plus le machine learning et les algorithmes seront améliorés, plus les interactions avec les Chatbots se rapprocheront d’une conversation humaine.

Un bot sympa développé par une agence Facebook Messenger

Si vous êtes branchés étrange et inconnu, ce ChatBot est fait pour vous.

Une agence, basée à Londres, vient de créer El Bot. Ce ChatBot Messenger communique principalement via des messages lumineux  interactifs et des GIFs.

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Le menu principal de El vous propose différentes options. Vous pouvez rencontrer des personnages, écouter de la musique, parler au “mur” lumineux de El Bot ou encore lire des articles. Si vous choisissez la première option, le Bot vous posera des questions pour cibler votre profil et surtout connaître votre expérience antérieure avec lui. Ensuite, il vous enverra une série de GIFs sur le personnage avec qui vous souhaitez communiquer. Les autres options proposées vous permettent de découvrir des playlists, de lire l’actu ou même d’avoir une  conversation avec un GIF à travers le « mur » El Bot.

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La plupart des interactions avec El seront effectuées via un bouton dédié et non par du texte. Poser une question « en dehors du cadre », confuse le Bot. Par exemple, elle ne répondra pas au simple nom « Benny », qui lui semble être un mot ingrat. Il est également probable de rencontrer un dysfonctionnement si vous utilisez trop de mots inconnus par le Bot.

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El manque, pour le moment, de crédibilité. Cependant, elle permet de tuer 15 minutes de votre journée en vous divertissant. Pour sa défense, El bot a seulement quelques semaines, elle a encore beaucoup des choses à apprendre!

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Comment créer un bon ChatBot Messenger ?

Voici les étapes pour construire un bon ChatBot :

1.Ils ne jouent pas aux devinettes

Tout le monde parle de l’intelligence artificielle (IA). Cependant, les Chatbots trop concentrés à la compréhension du langage naturel, en oublient finalement de guider l’utilisateur.
Si l’utilisateur peut accéder à une fonctionnalité en rédigeant une phrase complexe, il peut aussi le faire en cliquant sur un simple bouton. Il n’est ni utile ni pertinent de leur demander trop de détails.

Un bon ChatBot doit être composé:
D’un message de bienvenue qui explique la mission du Bot.
D’un menu qui rappelle aux utilisateurs ce qu’ils peuvent faire.
D’un “bouton” simple et de réponses rapides.

L’intelligence artificielle est en bonus. Si le Bot peut comprendre 1% de ce que l’utilisateur écrit dans une phrase complexe, c’est déjà bien. L’IA n’est pas indispensable.

2. Ils doivent être beaux

Malgré les contraintes qu’impose Messenger, vous n’avez aucune excuse pour créer un Bot peu attrayant visuellement. Il doit toujours être un minimum travaillé.
Il faut utiliser au maximum des images et visuels attrayants, bien sûr en adéquation avec l’identité de la marque.

3. Faire des réponses courtes

Les réponses courtes sont bien plus appréciées par les utilisateurs. Vous pouvez également insérer des emojis, des images ou des icônes dans vos réponses.
Votre Bot aura l’air bien plus avenant avec des émojis et les utilisateurs s’en sentiront plus proches par la même occasion.

Soyez bref et concis.

Un utilisateur est attiré par les éléments visuels. Les longs textes dans les ChatBots sont un frein pour l’utilisateur. Il ne lira pas les superflus de texte, ce qui peut être problématique si votre texte contient des informations importantes…

On ne le répètera jamais assez, pour créer un ChatBot : soyez bref.

En résumé, votre ChatBot :
– Ne dois pas jouer aux devinettes
– Proposer des boutons et réponses rapides
– Avoir un beau design
– Comporter des emojis
– se composer de courts textes

Avec ça, impossible de rater votre Bot !

Comment les ChatBots se sont-ils imposés sur Facebook Messenger ?

En 2011, Facebook lançait Messenger. Aujourd’hui, la plateforme compte plus d’un milliard d’utilisateurs.
C’est près de cinq ans après son lancement, que les Chatbots, robots conversationnels gérés par des algorithmes, se sont lancés sur l’application.

L’arrivée des Chatbots sur Messenger a été perçue comme une bombe dans le monde du digital.
Les experts se sont divisés en deux : ceux optimistes qui voyaient tout le potentiel des Chatbots et les pessimistes soulignant tous les échecs passés des ces robots.
La presse a notamment titré “S’il te plaît Facebook, ne me laisse pas parler à ces affreux Chatbots” (The Guardian) ou encore “Les Chatbots Facebook sont frustrants et inutiles”. (Gizmodo).

Cependant, il faut garder à l’esprit que Facebook développe seulement des outils de Bots, et non pas l’outil final. Il serait donc plus judicieux de jeter la pierre sur la bonne cible : les développeurs des Bots…

La première génération de Chatbot sur Messenger permettait de connaître le temps qu’il allait faire demain, commander son repas ou encore envoyer des billets d’avion sur son portable. Ceux-ci étaient appréciés et surtout efficaces.
Cependant, d’autres Bots peu efficients ont provoqués des controverses, amenant David Marcus, le responsable de Messenger, à déclarer que le ChatBots étaient démodés et ennuyants.

Aujourd’hui, ce discours est révolu. Près de 1.2 milliards d’entités communiquent sur Messenger et contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas tous humain. Plus de 100 000 conversations ont été créées par des développeurs pour la plateforme Facebook. Tous les mois, ces Chatbots envoient 2 milliards de messages.

Le tournant de Messenger

Nous nous sommes entretenus avec Anand Chandrasekaran, directeur des produits et des partenariats chez Messenger, afin de comprendre comment la plateforme s’est développée. Il a résumé le succès des Chatbots en trois facteurs clefs :

1- Les éléments de design qui viennent en support aux conversations
2- L’amélioration des points d’entrée pour le consommateur
3- La compréhension de la monétisation pour les développeurs, les marques et les entreprises.

Le besoin de supports visuels a poussé Facebook à ajouter des médias et des interfaces. L’un des Bots préféré de Chandrasekaran, Epytom, utilise l’image et la compréhension du langage pour donner des conseils vestimentaires aux clients et lui proposer des produits.

Chandrasekaran a cependant aussi mis en évidence les points faibles de ces Bots.
Pour pouvoir interagir avec un Bot Messenger il faut y accéder via la page Facebook d’une marque (sauf si vous êtes déjà familiarisé avec le Bot et la marque). La plupart du temps les consommateurs ne vont pas appuyer sur le bouton “envoyer nous un message”. De plus, même si le client a déjà interagi avec le Bot, la conversation se perd dans leur historique car elle est mélangée avec leurs discutions personnels (avec vos amis Facebook). Un client qui n’arrive pas facilement en entrer en contact avec un Bot est très vite découragé. Il renonce donc à la conversation.

“Nous savions que ce comportement avait son importance, mais c’est en parlant avec les développeurs que nous nous sommes aperçu du problème. Ça nous a aussi permis de comprendre les attentes des clients.” déclare Chandrasekaran. Pour résoudre le problème de la perte des conversations des Bots dans les conversations personnelles et créer les Bots de demain, Facebook a récemment mis en place des Bots en haut de l’écran qui sont plus accessibles.
Egalement, Facebook a lancé un nouveau service : “Le M des Suggestions”. Cette option propose des solutions utiles pour une situation donnée. Par exemple en envoyant: “Je suis sur la route”, le Bot va directement proposer un partage de position avec votre interlocuteur. Cette option peut aussi s’étendre à des applications comme Lyft ou Uber pour vous permettre de commander votre taxi en ligne.

Finalement, les Bots sont principalement utilisés pour des activités sociales comme commander une place de concert, acheter de nouveaux vêtements ou organiser un voyage.
Les Chatbots sont intégrés dans les conversations Messenger, juste à côté de la zone de texte et des téléchargement de photos.
De la croissance à la monétisation

Les consommateurs avant-gardistes des Chatbots ont vite repéré leur potentiel pour générer du flux sur leurs activités.

SnapTravel à récement a réalisé une levée de fonds de près de 8 millions de dollars. L’entreprise permet aux consommateurs de réserver une chambre via SMS et application Messenger. Selon Chandrasekaran, SnapTravel gagnerait près de 1 million de Dollars, uniquement grâce à Messenger.
Pendant ce temps, des marques comme KLM, T-Mobile et Sephora ont développé les Chatbots Messenger qui offrent une expérience de consommation cohérente avec leur marque.
Chandrasekaran déclare que les Chatbots Sephora représentent 11% de plus que les autres canaux numérique de la marque. En plus d’accroître le revenue des entreprises, Juniper Reserch a calculé que les Chatbot réduiraient les dépenses des entreprises d’au moins 8 milliards de dollars d’ici 2022.

Les étapes pour créer un chatbot e-commerce

Avez-vous déjà parlé à un chatbot sans obtenir la réponse appropriée ? Cela vous rend fou. 

Dans cet article, nous allons vous donner quelques lignes directrices que vous pourrez suivre lors de la création de votre chatbot. Cela aidera vos clients à garder leur sang-froid !

Faites en sorte que le client soit satisfait

Lorsque vous créez votre chatbot, vous devez connaître vos clients. Votre client de base est-il une femme de 50 ans qui n’utilise pas tellement la nouvelle technologie ? D’accord, dans ce cas votre bot doit aussi avoir 50 ans.

Un bon menu persistant = un client heureux

Lorsque votre client commence à discuter avec votre chatbot d’e-commerce, c’est qu’il est intéressé par vos produits. Pour aider un client à éviter de rester coincé dans une conversation avec votre chatbot, votre menu persistant doit être bien pensé.

Avoir des choses comme «Catégories», «Horaires d’ouverture» et «Se rendre sur le site» aidera certainement votre client à trouver ce qu’il recherche. Vous pourriez penser que «Se rendre sur le site» est bizarre, mais vous devez accepter que votre chatbot n’est pas parfait, il ne comprend pas tout et peut se bloquer. La redirection de votre client sur votre site Web peut donc être un bon moyen pour afficher vos produits, par exemple.

Les chatbots d’aujourd’hui ne sont pas humains.

Votre chatbot ne sera jamais humain, ou du moins pour l’instant. L’expérience des utilisateurs s’améliore au fil du temps et la technologie des bots ne cesse de se dépasser  pour comprendre le langage humain. Lorsque votre robot ne comprend pas quelque chose, il devrait répondre avec quelque chose comme “Je n’ai pas compris ce que vous dites. N’hésitez pas à vous rendre sur notre site internet www.yourwebsite.com ou si vous souhaitez discuter avec une personne réelle, je peux facilement le faire”.

Répondre à quelque chose comme «ok» lorsque votre chatbot ne comprend pas est à éviter, cela sera vécu comme une mauvaise expérience pour le client.

Aujourd’hui, vous devez toujours comparer votre chatbot à une machine qui ne peut suivre qu’un ensemble de règles. Il ne peut pas être humain, alors n’essayez pas de le rendre humain.

Ce n’est pas évident et il faut l’accepter !

Vous allez certainement vous lâcher sur votre nouveau chatbot, nous pouvons même vous le garantir. Au début, votre robot pourrait ne pas comprendre quelques conversations simples, il faut entraîner son bot et le développer, c’est la meilleure technologie pour bien comprendre vos clients.


Créer un bon chatbot n’est pas facile ! Mais les équipes Oh my Bot ! sont là pour vous y aider !

 

L’impact des nouveautés de Facebook sur les chatbots Messenger

Facebook a annoncé récemment de nouvelles mises à jour sur Messenger, pas seulement sur l’application en elle-même mais dans l’algorithme également qui est la partie dont les développeurs se préoccupent essentiellement pour la création de leurs chatbots sur la plateforme. Facebook introduit ces changement récents comme de nouveaux moyens pour les utilisateurs de découvrir, partager en s’engager dans des expériences de communauté.

Les avancées les plus importantes sont:

  • une redéfinition complète du menu déjà existant
  • De nouveaux outils rendant plus facile le partage du bot par les utilisateurs
  • l’amélioration des conversions à l’achat
  • de meilleurs données statistiques
  • de nouvelles méthodes pour améliorer les solutions e-commerce

Les changements de le menu ont engendré de nombreux débats dans la communauté des développeurs de bots et spécialement la nouvelle fonctionnalité qui permet au développeur de désactiver les données gratuites en tapant et en limitant les interactions entre l’utilisateur et le bot via des menus ou des boutons.

Concernant cela, on peut soulever un problème que les développeurs et les utilisateurs ont pu connaître dans le passé:

En effet, l’un des problèmes les plus importants dans les bots sur Facebook réside dans le fait qu’il y a souvent des incompréhensions sur comment démarrer la conversation. Le répertoire des chatbots sur Messenger n’était pas disponible avant et maintenant, il se révèle seulement une fois que vous avez commencé la conversation dans l’application. Et une fois qu’il a été ajouté, ce n’est pas toujours très clair de comprendre comment le bot se met à parler et comment l’utilisateur peut naviguer et revenir en arrière à l’intérieur du bot et des sections.

Les nouvelles fonctionnalités, sur le même plan qu’un bouton « commencer », permettent maintenant aux développeurs de résoudre ce problème et de créer une expérience simple sur Messenger sans forcément de potentiel conversationnel. Ce qui nous amène à une grande question :

Est-ce qu’on peut encore parler de chatbot si on ne peut lui écrire? 

La principale raison qui se cache derrière cette question réside dans le comportement des marques. Celles-ci ont essayé de vendre des produits ou de construire des marques en ciblant la génération des « chatters » ou des « Millenials » et il se sont efforcés de créer des chatbots de plus en plus intelligents afin de garder le contact avec les utilisateurs. Il en résulte un éloignement de l’idée même du chat puisque ces marques continuent de voir Messenger simplement comme un moyen principal d’atteindre leurs consommateurs et non pas comme un moyen de dialoguer avec eux de manière pertinente.

Cependant, il n’y a pas d’opinion unique sur le développement des chatbots. Par conséquent, les réactions face à l’annonce de Facebook ont été mitigés entre le « c’est génial » et le « cela ruine tout le concept ».

Ceci dépend donc de quel type de bots les entreprises souhaitent développer. Si vous voulez créer quelque chose de nature transactionnelle qui devrait supporter une navigation facile et rapide et servir les consommateurs du tac au tac, alors ce genre de nouveaux menus va vous être très utiles pour désactiver les textes inutiles et contribuer à mettre en place une bonne expérience pour l’utilisateur. En revanche, si votre bot doit gérer des situations complexes et qu’il est difficile pour celui-ci de se contraindre à une situation donnée, alors il peut être intéressant de mélanger des fonctionnalités traditionnelles de la conversation avec des menus et des boutons additionnels.

Le nouveau menu proposé par Facebook Messenger: https://videopress.com/v/prkprUKp 

Durant ces dernières années, les créateurs de bots se sont tout d’abord intéressés à la question de comment gérer un modèle d’interaction qui fonctionnerait comme intermédiaire pour les consommateurs. Tandis qu’au départ, les attentes initiales étaient d’aller vers un langage naturel et de simplement interagir avec le bot, il est maintenant question de combiner différents éléments dans une même interface d’une application native de messagerie, comme des carrousels, des graphiques et des boutons combinés à du texte. Ceci va devenir la manière la plus efficace d’utiliser les chatbots.

Pour conclure, le but principal est de fournir à des milliards d’utilisateurs de Facebook Messenger des solutions qu’ils aiment déjà utilisé et un chatbot bien designé est toujours un chatbot même si vous ne lui écrivez pas directement.

 

Quand les bots perdent le contrôle : les erreurs les plus fréquentes dans la création d’un chatbot

Les bots pourront un jour flatter notre égos et nous dire ce qu’on a envie d’entendre mais ce jour n’est pas encore tout à fait arrivé.

Si l’on s’appuie sur des derniers débats sur le sujet, on constate que l’intelligence artificielle assistée des bots a encore un peu de chemin a parcourir avant d’atteindre les compétences conversationnelles et sociales requises pour converser avec l’intelligence humaine. En s’intéressant de plus près au phénomène des robots, on constate qu’il est plus facile de leur donner une apparence humaine plutôt que de leur fournir les compétences propres aux humains.

Ceci signifie qu’il va falloir attendre encore un peu avant d’avoir une version de Samantha, du film « Her », dans la vie réelle !

1.La montée en puissance des chatbots

Néanmoins, les chatbots ont, sans aucun doute, fait d’énorme progrès depuis leur création il y a des dizaines d’années. Vous pouvez les rencontrer aujourd’hui dans différents sites et ils savent répondre à de nombreuses tâches, comme venir en aide aux consommateurs via Slack ou même flirter avec les utilisateurs de Tinder.

De nombreuses entreprises ont réalisé l’enjeu de ces chatbots et le potentiel qu’ils représentent pour une marque. Certains experts vont même jusqu’à dire que les chatbots vont bientôt détrôner les applications tant ils sont omniprésents, facile d’utilisation et essentiel dans nos actions du quotidien.

Ces experts ont surement raison. Les géants de la technologie tels que Microsoft, Google, Amazon et Appel on déjà parié gros sur cette intelligence artificielle en se basant sur les bases de données et sur l’apprentissage automatique afin de rendre le bot le plus proche de l’homme. Pour beaucoup de ces projets, les chatbots servent le plus souvent de pont entre les algorithmes de l’intelligence artificielle et les gens qui essaient de communiquer avec ceux-ci. C’est ainsi que des dialogues significatifs peuvent apparaître, et par conséquent des transactions commerciales.

C’est pourquoi la demande pour les interfaces de conversations tend à augmenter, appuyé par des cas assez révélant. D’un point de vue des leaders de la technologie, les grandes entreprises du secteur de la finance, des jouets, de l’alimentaire, des médias et de l’industrie automobile par exemples, peuvent dorénavant activement utiliser les chatbots afin d’entames des discussions avec leurs consommateurs.

2. Quand le bot s’en sort bien !

Les bénéfices d’un chatbot efficace sont faciles à voir:

  • économie d’échelle

Un seul et unique chatbot peut gérer des milliers de conversations en même temps. Ce même bot peut effectuer de nombreuses tâches que ce soit en service après-vente ou en termes d’actions marketing, et ceci mieux que l’équipe d’agents réels désignée. Ce bot effectue ces tâches à un coût moindre ce qui augmente à long terme la profitabilité de l’entreprise qui a choisi de lancer son bot !

  • Praticité

Les chatbots promettent un niveau jamais atteint de praticité. Cela est justifié quand on voit combien d’utilisateurs utilisent le chatbot « Assist » afin d’organiser leurs applications pour faire les tâches quotidiennes telles qu’appeler un taxi, réserver un hôtel, une table de restaurent, envoyer un cadeau à un proche etc. Ceci n’a jamais été aussi facile  que depuis qu’on s’aide d’un bot !

  • Engagement

Les chatbots peuvent également empêcher l’engagement des consommateurs de devenir sans intérêt, non-productif, en créant du dialogue et en proposant des options de ciblage des consommateurs.

  • Personnalisation

Les chatbots peuvent être programmés afin de se construire un profil personnel organique pour chaque consommateur, permettant aux entreprises de livrer un service vraiment personnalisé.

  • Polyvalence

Les applications ont le plus souvent un but précis. Les chatbots, eux, sont connus pour occuper les fonctions d’avocats, de docteurs, de stylistes, de concierges, de conseillers financiers, de coachs sportifs, d’animaux de compagnie et même de petit-amis.

  • Interactions naturelles

« Chatter » est une seconde nature pour nous depuis la première fois où nous avons interagit avec quelqu’un par le biais d’une conversation. Ceci rend notre utilisation du chatbot beaucoup plus intuitive et facile que de cliquer sur une multitude de boutons sur une interface classique. De plus, la génération Z, qui représente le marché de demain, passent énormément de temps sur les applications de messages, plus que sur les sites internet, ce qui représente une énorme opportunité pour les entreprises qui veulent atteindre cette cible sur les plateformes de messagerie.

3. Quand les bots vont mal

Même si les chatbots représentent un fort intérêt pour les marques, certains d’entre eux répètent la même chose encore et encore à cause d’un manque énorme de vocabulaire et de réponses dans leur base de données. D’autres ne peuvent pas répondre ne serait-ce qu’à une question très simple car leur créateur n’a pas forcément pensé au fait que les humains pouvaient poser des questions stupides et inenvisageables à longueur de temps. Et le pire, certains chatbots échouent même dans leur domaine de prédilection car ils ne comprennent pas ce que les consommateurs demandent.

  • Essayer d’être tout à la fois pour tout le monde !

N’essayez pas de créer un chatbot qui sait absolument tout faire et tout ce que les gens demandent ! Siri, par exemple, peut éventuellement développer cette capacité mais il est plus intéressant de se spécialiser dans un seul but précis afin d’engager votre audience.

Solution: Définir des buts précis et identifier les différents cas auxquels votre chatbots pourraient être confronté. N’essayez pas de résoudre des problèmes qui ne concernent pas votre bot. Il faut plutôt se concentrer sur un domaine en particulier et essayer de répondre le plus efficacement possible aux attentes des consommateurs en conservant les conversations dans une zone de confort.

  • Protocole d’intensification inexistant

La majorité des chatbots utilisés par les entreprises ont encore besoin de l’intervention de l’homme pour générer les meilleurs engagements. Ne créez jamais un bot sans établir au préalable une chaîne d’intensification qui correspond à une carte des interactions définissant différentes routes que peuvent emprunter vos utilisateurs lors de la conversation. Il faut définir toutes les réponses aux questions ou aux problèmes qui peuvent être soulevés dans la conversation.

Solution: Faire un résumé des différents chemins d’engagement afin que votre bot connaisse exactement quels peuvent être les scénarios soulevés. Faire des sous-catégories afin que votre bot se prépare à différents scénarios envisageables et pour collecter les données intéressantes et les éventuelles demandes des consommateurs. Il faut construire la connaissance de son bot dans le temps et donnant plus de temps aux agents réels d’optimiser les tâches.

  • Des connaissances linguistiques limitées

Ce défaut majeur peut prendre la forme de différentes fautes telles que:

-l’incapacité à répondre à des questions uniques, complexes, contextuelles, personnelles et inhabituelles

-l’utilisation abusive d’émoticônes et d’expressions familières simplement pour paraître humain

-Des réponses pauvres à certains termes comme des onomatopées, l’utilisation du sarcasme, de l’humour ou d’insultes

Par exemple, certains bots ne savent pas apporter les bonnes réponses à cause d’une mauvaise compréhension du langage naturel et une faible capacité à décomposer les phrases qui ne coïncide pas à la librairie préétablie du bot.

Solution: Il faut commencer par gérer les attentes des utilisateurs. Si besoin, laissez votre bot admettre qu’il n’a pas compris et qu’il ne connaît pas tel ou tel terme employé. Dans le même temps, entraînez votre chatbot à améliorer ses compétences conversationnelles en créant une base de données du langage afin qu’il puisse toujours communiquer en s’améliorant de session en session.

  • Personnalité incohérente ou non existante

Seulement le plus geek de tous les geeks appréciera de parler à un robot qui agit comme un robot. C’est pourquoi, les leaders de la technologie s’efforcent de rendre leurs chatbots le plus humanisés possible et essaient d’établir une réelle connexion avec leur audience. Cependant, abuser des émoticônes et du langage familier ne fonctionne pas toujours !

Solution: Assurez-vous de créer un bot qui comportent des éléments visuels (symboles , avatars), du vocabulaire, un certain ton, une personnalité à part entière qui aura du sens pour votre cible de consommateurs. Après tout, votre chatbot doit représenter l’ambassadeur de votre marque tout autant que l’humain qui créé ou vend votre produit/service.

  • Manque de cohérence avec les systèmes commerciaux de votre entreprise

Un chatbot qui ne possède aucun indice à propos de l’entreprise qu’il est censé représenter ou bien de la cible à laquelle il est censé s’adresser est un vrai inconvénient. Les consommateurs souhaitent optimiser leur temps. Tout comme avec un service après-vente avec des agents réels, il est possible que les consommateurs perdent rapidement patience si votre bot leur demande sans arrêt les identifiants de leurs comptes ou bien s’il n’est pas au courant de leurs achats ou de leurs précédentes interactions avec l’entreprise.

Solution: Permettre au chatbot d’avoir accès aux bases de données des consommateurs pertinents, aux biographies, aux informations de contact avec des personnes-clés dans votre entreprise, aux informations sur les médias et le marketing, sur les atouts de la marque,sur les données CRM etc qui vont lui permettre de générer beaucoup plus de valeurs et de réduire les étapes inutiles qui ennuient les consommateurs.

  • La sécurité et le respect de la vie privée négligés

Cetains utilisateurs de Twitter par exemple aiment beaucoup donner de fausses informations qui peuvent détruire une réputation ! Puisque votre chatbot représente votre marque, vous n’aimeriez pas qu’une chose pareil lui arrive. De plus, si vous avez déjà intégré votre bot à votre système CRM, aux serveurs internes ou aux autre systèmes, une brèche peut tout détruire !

Solution: adoptez les meilleurs procédures en terme de sécurité et assurez-vous que votre chatbot est bien protégé des attaques extérieurs.

Conclusion:

Les interactions avec un chatbot peuvent influencer vos consommateurs à acheter vos produits ou à aimer votre marque, ou bien à la détester et à la critiquer !

Étant donné que les bénéfices des chatbots deviennent de plus en plus prouvés, beaucoup d’entreprises créent leur propre bots à intelligence artificielle assistée afin d’améliorer leur service consommateur, leur marketing, leurs ventes, leur stratégie social média sur les réseaux sociaux. Il faut se rappeler que l’expérience utilisateurs reste la clé qui contribuera au succès (ou à l’échec) de la stratégie de votre chatbot.

 

 

Quel contenu privilégier pour un Chatbot ?

Se lancer dans la création d’un chatbot nécessite de se poser les bonnes questions. Tandis que les créateurs de bots passent beaucoup de temps à trouver la bonne recette de composants pour démarrer le projet, très peu de temps est consacré au composant non-technique dont il est question avec le chatbot : le contenu ! Il est nécessaire de trouver un moyen efficace de communiquer et d’intégrer du contenu à son bot. Il est important, dans la création du bot, de trouver des moyens simples et compréhensibles d’intégrer du contenu à son chatbot tout au long du processus de proximité avec le client et également d’installer une collaboration entre ces deux entités de manières efficace. La mise en place d’un processus clair concernant le contenu est la meilleure solution et c’est ce que nous allons voir ici.

Les chatbots ont une capacité narrative et raconter une histoire est plus important qu’utiliser la dernière technologie en date ou se servir des feuilles de contenu de manière continuelle. Pour voir cela différemment, même avec une quantité énorme de contenus prédéfinis, les conversations de votre bot manqueront toujours de ce fil conducteur qui mène rapidement les nouveaux consommateurs à travers une histoire narrative. La question qui apparaît à ce moment-là concerne un point de vue centré sur l’utilisateur : plutôt que de parler à un agent réel, voudriez-vous une conversation où vous vous confrontez à un guide potentiel et virtuel qui vous propose différentes options de réponses.

  • Ne pas poser des questions mais provoquer des réponses !

Supposons qu’écrire à un chatbot nécessite, d’un côté, une certaine connaissance de ce que l’entité du chatbot représente et, d’un autre côté,  de l’information sur le sujet ou le problème qu’il aborde. La majorité des interactions s’arrête au moment où on provoque la première étape. Ceci n’est pas une coïncidence mais cela signifie qu’il n’y pas vraiment d’interface utilisateur ou de tutoriel pour résoudre ce problème efficacement.

Premièrement, lorsqu’on arrive sur le chat, nous ne sommes pas sûr de la manière dont le bot interagit et de ses actions. Cette incertitude  provoque un temps de réponse dans le chat assez long et le risque que l’internaute s’en aille avant l’échange est grand.

Deuxièmement, nous ne sommes pas sûr du sujet que le bot aborde et de ce qu’il peut faire pour nous aider.

La clé est de parvenir à maintenir l’attention des utilisateurs et à les engager instantanément dans la conversation. Il est possible de créer un engagement conversationnel en créant des scénarios avec des questions prédéfinies avec un besoin limité d’intervenir manuellement dans la conversation. L’essentiel pour avancer dans les sections qui composent ce scénario c’est d’optimiser le contenu en le divisant en différents sujets, eux-mêmes divisés en sections..

En suivant ces étapes faciles dans la préparation des scénarios, on est souvent confronté à la mise en place d’une méthodologie ou d’un système où ces sujets peuvent être contrôlés et être pris en compte indépendamment. En revanche, on peut visualiser un plan de contenu depuis le départ pour voir quels sont les points à prendre en compte.

  • Comment créer un plan de contenu dans un bot

Présumons que nous partons d’une page blanche, que nous n’avons rien à part un marque existante qui a besoin de créer un bot. Plus improbable, disons que nous partons des bases que nous connaissons et que nous possédons et on construit notre chemin depuis l’inconnu. En créant une map, il devient plus facile pour les clients de visualiser la structure entière du contenu et comment cela agit sur la conversation.

Les sujets sont distribués tels différents points le long de la map dans trois catégories importantes qui sont le contenu existant, le contenu adapté ou le contenu créé. Cela paraît logique comme méthodologie pour créer du nouveau contenu ou du contenu structuré déjà existant. Essayons de clarifier cela:

Le contenu existant:

Si les clients n’ont pas tous déjà accès à un brief de la marque ou à certaines informations importantes, pourquoi, dans ce cas-là, ne pas tirer profit du chatbot : ceci revient à se poser les questions simples telles que « combien de magasins y’a-t-il à Paris? » ou bien « quel âge à la marque? ». Ceci revient à optimiser ce qui est déjà présent en tant que questions et réponses. De plus, si la marque utilise des termes techniques par exemple et que l’utilisateur est perdu à n’importe quel moment dans la conversation, on peut l’aider à vérifier le terme en l’emmenant vers un sujet défini pour ce genre de problème.

Le contenu adapté:

Celui-ci est un peu plus délicat. Il consiste à utiliser un contenu existant (produits, services etc) qui a déjà été modifié pour correspondre à une structure facile d’accès et à un type de conversation existante. Structurellement, beaucoup de petits sujets de conversation sont créés au-delà des grandes catégories de contenus en général . Par exemple, pour une marque automobile, les catégories générales vont se diviser en « voitures, camions, vans etc » tandis que dans la catégorie « voiture » on aura « citadine, SUV et ». Maintenant, dans une sous-catégorie comme SUV , on a du contenu dédié qui est crée et qui peut partir dans différentes directions. Conserver les petits sujets de conversations et les séparer en sections offre de grandes opportunités de création de contenus adaptés et ceci vous permet d’ajuster votre map en ajoutant, supprimant ou éditant des sujets efficaces de discussions avec votre utilisateur.

Le contenu crée:

Les conversations nécessitent l’implication des deux parties afin d’échanger de l’information d’une manière humanisée. Pour laisser de côté la partie virtuelle, on crée un personnage. Souvent, on appelle son bot par un prénom humain. On peut l’entraîner à faire des blagues de temps en temps, à réagir aux insultes etc. Ceci correspond au genre de contenu qui est créé depuis le départ et qui reflète l’attitude de la marque représentée par le bot. Un tel contenu est divisé en catégories comme : message général, utilisation de l’humour, messages de félicitations … ».

Le but ensuite c’est de déterminer le temps passé sur le chatbot avant qu’il y ait un désaccord ou bien de déterminer les questions appartenant à un sujet défini qui peuvent mener à un désaccord. Le bot doit conquérir un espace où l’attention est faible, en revanche, pour que l’utilisateur reste, une méthodologie doit être appliquée afin de le guider avec certaines questions grâce à un seul sujet ou grâce à certaines actions que l’utilisateur doit réaliser afin de se sentir impliqué. Ces actions consistent majoritairement à s’inscrire à quelque chose, à acheter un objet ou répondre à un email etc.

Si toutes ces étapes sont respectée, un sujet d’au revoir illustre l’aboutissement de la conversation et la boucle est bouclée. A partir de là, l’utilisateur peut soit continuer à dialoguer en ouvrant d’autres sujets ou même appeler le bot.

  • Bonjour Chatbot

Si cette « map » fonctionne correctement, le bot doit alors être prêt à engager une conversation avec nous. Maintenant, intéressons-nous au fait de créer une conversation intéressante et engageante. Ce qui est nécessaire c’est de l’humour, de l’émotion et des éléments qu’un de nos amis pourrait nous envoyer comme des Emoji, des Gifs, des images etc, tout ce qui sert à communiquer sur les réseaux sociaux et qui a un lien avec votre marque bien sûr. Il faut utiliser de tels contenus visuels dès que l’occasion se présente, par exemple, pour souhaiter la bienvenue à l’utilisateur, pour le remercier ou pour lui dire que le bot n’a pas compris certains éléments de la questions. C’est beaucoup moins frustrant pour l’utilisateur de recevoir ce genre de messages quand quelque chose ne vas pas ou quand quelque chose est positif dans les émotions. Ceci rend la conversation plus réelle.

  • Où en sommes-nous dans l’industrie du bot?

Il y a, aujourd’hui, beaucoup d’outils et de références concernant ce phénomène qui est le bot et ces bots n’en sont pas encore au niveau de l’interaction humaine. Et ceci est dû au fait que le chatbot doit être créé pour un cas particulier. Les chatbots ne peuvent pas être stupide et non-spécialisés en même temps ! Les chatbots doivent être designés pour une tâche en particulier en doivent être plus rapides pour coller d’avantages à une réelle relation.

Des bots créés pour faire du bien !

Nous faisons face aujourd’hui à une véritable ruée vers l’or lorsqu’on parle de l’écosystème des Chatbots. Depuis que Facebook a commencé à lancer des Chatbots sur Facebook Messenger en Avril dernier, de nombreuses start-ups et développeurs se sont précipités sur ce phénomène afin de créer l’évènement et s’assurer d’être les premiers à en tirer profit.

Aujourd’hui, nous avons choisi de vous présenter cinq chatbots qui ont été créés pour le bien commun.

1°)MissingKidsBot _ Des alertes disparition sur Slack
Connectez vous et aider à accélérer les recherches dans le cas de disparition d’enfants.

Savez-vous qu’environ 2000 enfants sont déclarés comme disparus aux Etats-Unis et ceci chaque jour ! Ce qui fait environ 800 000 enfants par an. MissingKidsBot est un bot innovant et efficace lancé sur Slack qui envoie en temps réel des alertes et qui aide à élargir les recherches des enfants disparus.

Ce chatbot est apparu comme une véritable avancée dans le système d’alerte AMBER (Disparition en Amérique) et nous espérons que ceci va inspirer le développement de plus en plus de « technologies pour le bien de tous ».

 

2°) Smokey : La qualité de l’air en temps réel sur Messenger

92% de la population mondiale n’ont pas accès à une air propre. Ceci cause 6.5 million de morts prématurées chaque jour ce qui est plus que le total de morts causées par le virus de l’immunodéficience humaine, la tuberculose et les accidents de la route réunis.

Smokey est un chatbot sur Facebook Messenger qui vous fournit en temps réel des informations sur la qualité de l’air dans votre ville d’après votre empreinte digitale. Smokey est essentiel pour n’importe qui vivant dans une ville avec un niveau trop élevé de pollution, spécialement pour les coureurs, les gens qui sont souvent à l’extérieur, les victimes d’asthme, les familles ayant des enfants en bas âge ou bien les femmes enceintes.

 

3°) Charity: Water_ La crise mondiale de l’eau sur Messenger

Si vous êtes en train de lire cet article maintenant, vous avez de la chance de ne pas trop vous inquiétez du problème de l’eau. Malheureusement, des centaines de millions de gens doivent faire de longue distance pour avoir accès à de l’eau potable.

Jusqu’à présent, Charity: Water a créé 20 062 projets d’accès à l’eau dans 24 pays et vous pouvez maintenant contribuer à un tel projet directement depuis Facebook Messenger. Le plus important est que 100% des dons reviennent directement aux projets d’accès à l’eau puisque les coûts de gestion sont pris en charge par des donneurs privés. 663 millions de gens dans le monde aujourd’hui ne peuvent pas boire d’eau ce qui est 663 millions de trop !

4°) Do Not Pay  _ Combattre les problèmes de sans-abris et bien plus

Joshua Browder, le créateur de ce chatbot,  est appelé le « Robin des bois d’internet » par la BBC. Ce jeune homme de 19 ans, né à Londres, étudiant à Stanford a fait une percée dans le monde des chatbots avec sa création, Do Not Pay qui a aidé plus de 160 000 personnes a contester leurs contraventions de parking à Londres et à New York City.

Certains appellent ce bot, le premier robot avocat de l’histoire. Joshua ne s’est pas arrêté au problème des contraventions,  le robot revêt aujourd’hui une dimension plus sociale en s’attaquant aux problèmes des sans-abris aux Royaume-Uni ou le nombre de mandats d’expulsion de locataires n’a jamais été aussi élevé. Do Not Pay est un véritable chatbot révolutionnaire qui donne assistance et qui conseille les sans-abris. Grâce à ce logiciel d’intelligence artificielle qui permet à un humain de dialoguer avec un programme informatique, plus besoin de dépenser une fortune chez un avocat selon l’informaticien. Il fonctionne pour le moment au Royaume-Uni mais il sera bientôt disponible dans d’autres grandes villes.

5°)Gyant   _ Diagnostic santé

Des réponses à vos problèmes de santé par rapport à vos symptômes et des solutions !

Des milliers de personnes dans les pays développés ont adopté Gyant tous les jours pour vérifier s’ils sont malades ou pas. Cet assistant de santé innovant prend en compte vos symptômes et vous guide entre différents diagnostiques , que se soit important ou rien du tout. Il vous donne une réponse en temps réel avec de vous tranquilliser l’esprit.

Ce bot de santé devient de plus en plus intelligent au fil des chats étant donné qu’ils fait plus de liens entre les symptômes et les solutions. Les docteurs et les hôpitaux ne sont pas disponibles 24h/24 et 7j/7 mais Gyant l’est et il est disponible en anglais, en espagnol, en portugais et en allemand.

 

 

Créer des chatbots simples pour le service clients

La mise en place d’un service destiné à l’écoute du consommateur n’est pas un phénomène nouveau. De nombreuses marques et entreprises encouragent l’utilisation de canaux sociaux afin de permettre aux consommateurs d’envoyer des requêtes. Les utilisateurs de stratégie Social Media considèrent de plus en plus la mise en place d’un service consommateurs comme un pilier de la stratégie marketing. Un chatbot créé efficacement devient un excellent moyen de compléter l’équipe destinée au service consommateurs et de fournir du service individualisé à grande échelle.

La majorité des entreprises B2C doivent avoir une « FAQ » , c’est-à-dire un formulaire comprenant les réponses aux questions les plus fréquemment posées, créé sur leur site internet. La qualité de ce formulaire va faire qu’il sera soit très utile soit complètement inutile et n’apportant aucun avantage à l’entreprise. Ce formulaire peut s’étendre rapidement et être remanié afin de répondre à la majorité des questions potentielles posées par le consommateur. La recherche au sein même du formulaire peut également aidée afin d’aller droit au but mais elle paraît souvent être une étape décourageante pour beaucoup d’utilisateurs. Au lieu de taper une requête dans une barre de recherche, le consommateur peut aussi simplement envoyer un message au service consommateurs responsable des opérations et recevoir une réponse précise sur son problème. Ces formulaires génériques souffrent en revanche de deux problème majeurs contrairement à un service consommateurs basique:

  1. Si le formulaire est assez long pour répondre à toutes les questions, il est probablement trop long pour être facile d’utilisation !
  2. Les réponses apportées doivent coïncider précisément à la demande de l’utilisateur afin qu’elles collent parfaitement à la requête.. Et le problème c’est que les réponses proposées sont souvent rédigées de manière générique et automatique.

Cependant, les problèmes avec les réponses simples utilisées au sein du service consommateurs sont évidentes: c’est difficile de répondre rapidement et de manière cohérente. Agrandir l’équipe destinée au service consommateurs avec un chatbot qui répond aux questions fréquemment posées est une manière facile de réponse à un grand nombre de requêtes habituelles posées par les consommateurs ce qui permet aux agents réels du service de se concentrer sur les questions plus précises et complexes.

Créer un tel chatbot est plutôt simple mais ceci implique de la recherche, de la gestion de planning et du développement. Il faut tout d’abord une connaissance des chatbots simples et fonctionnels et appliquer ces connaissances sur différentes plateformes sociales.

Les données: l’intuition et la connaissance des problèmes de ses consommateurs !

Dans l’expérience de la création de chatbots, les agences peuvent faire face à des clients qui se trouvent confronter à des demandes via leurs consommateurs directement depuis des plateformes telles que WeChat, Facebook, Slack etc. Une fois les exemples de requêtes de consommateurs récupérées et analysées, la solution à ce problème semble clair: mettre en place un système qui est capable de gérer la majorité des questions provenant des consommateurs.

Dans ce cas, il est préférable de disposer d’un certain nombre de données afin de pouvoir travailler à la création du chatbot. Effectivement, la majorité des entreprises ont déjà connaissance en interne des caractéristiques potentielles de leurs consommateurs et il est alors possible de prévoir exactement le genre de questions qu’elles recevront. Une brève interview avec les designers de l’expérience utilisateur et quelques membres de l’équipe du service consommateurs pourrait servir à produire une liste des requêtes en accord avec la collecte des données.

Une fois que nous disposons d’une synthèse claire des requêtes, il est possible de planifier un nombre de réponses qui couvre chaque requête et ainsi briefer le concepteur-rédacteur.

Mots-clés et phrases d’accroches

Le choix des mots-clés et des amorces qui viendront compléter le formulaire doit être fait avec attention. La probabilité de mettre l’utilisateur dans la confusion en fournissant de mauvaises réponses est élevée. Rendre les utilisateurs plus confus en fournissant de mauvaises réponses peut facilement rajouter du travail aux représentants du service consommateur, faisant alors du chatbot un produit inutile et contre-productif plutôt qu’une aide.

Si vous disposez des données des requêtes précédemment envoyées, il est alors logique, à partir de cela, d’effectuer tout d’abord la recherche de mots-clés. La fréquence de l’utilisation de ces mots-clés dans les données collectées devrait vous montrer les termes communs utilisés dans chaque question. Si vous ne disposez pas de ces données, alors, il est temps de consulter l’expert en SEO pour avoir des conseils en outils de recherche de mots-clés. Google, Baidu et d’autres outils de recherche de mots-clés, peuvent vous aider à déterminer les mots les plus pertinents et les plus fréquemment utilisés. Les outils de référencement ne sont pas créés seulement pour les recherches dans Google, c’est pourquoi les designers de parcours utilisateur devraient s’en servir également pour la création des réponses des chatbots afin de choisir les mots-clés de manière juste.

Dernièrement, la programmation régulière de phase de test et de remise à niveau est essentielle pour tout chatbot. Tester le parcours utilisateur et analyse les requêtes afin de redéfinir les formulaires et les mots-clés assurera le fait que le chatbot continuera à soutenir les agents du service consommateurs.

Un développement avancé

Le but ultime d’un chatbot destiné au service consommateurs est d’être intégré en prenant en compte les informations du compte client. Par exemple, un consommateur doit être capable d’envoyer une requête à propos du statut de sa commande et il doit recevoir un service après-vente spécifique. Ceci implique que le développeur connecte l’API (interface de programmation) de Messenger à l’API des outils de management de l’entreprise. Etant donné que les plateformes de messagerie ouvrent aujourd’hui leurs API , alors ce genre d’intégration devient de plus en plus commune et attendue par les consommateurs.