Quand les bots perdent le contrôle : les erreurs les plus fréquentes dans la création d’un chatbot

Les bots pourront un jour flatter notre égos et nous dire ce qu’on a envie d’entendre mais ce jour n’est pas encore tout à fait arrivé.

Si l’on s’appuie sur des derniers débats sur le sujet, on constate que l’intelligence artificielle assistée des bots a encore un peu de chemin a parcourir avant d’atteindre les compétences conversationnelles et sociales requises pour converser avec l’intelligence humaine. En s’intéressant de plus près au phénomène des robots, on constate qu’il est plus facile de leur donner une apparence humaine plutôt que de leur fournir les compétences propres aux humains.

Ceci signifie qu’il va falloir attendre encore un peu avant d’avoir une version de Samantha, du film « Her », dans la vie réelle !

1.La montée en puissance des chatbots

Néanmoins, les chatbots ont, sans aucun doute, fait d’énorme progrès depuis leur création il y a des dizaines d’années. Vous pouvez les rencontrer aujourd’hui dans différents sites et ils savent répondre à de nombreuses tâches, comme venir en aide aux consommateurs via Slack ou même flirter avec les utilisateurs de Tinder.

De nombreuses entreprises ont réalisé l’enjeu de ces chatbots et le potentiel qu’ils représentent pour une marque. Certains experts vont même jusqu’à dire que les chatbots vont bientôt détrôner les applications tant ils sont omniprésents, facile d’utilisation et essentiel dans nos actions du quotidien.

Ces experts ont surement raison. Les géants de la technologie tels que Microsoft, Google, Amazon et Appel on déjà parié gros sur cette intelligence artificielle en se basant sur les bases de données et sur l’apprentissage automatique afin de rendre le bot le plus proche de l’homme. Pour beaucoup de ces projets, les chatbots servent le plus souvent de pont entre les algorithmes de l’intelligence artificielle et les gens qui essaient de communiquer avec ceux-ci. C’est ainsi que des dialogues significatifs peuvent apparaître, et par conséquent des transactions commerciales.

C’est pourquoi la demande pour les interfaces de conversations tend à augmenter, appuyé par des cas assez révélant. D’un point de vue des leaders de la technologie, les grandes entreprises du secteur de la finance, des jouets, de l’alimentaire, des médias et de l’industrie automobile par exemples, peuvent dorénavant activement utiliser les chatbots afin d’entames des discussions avec leurs consommateurs.

2. Quand le bot s’en sort bien !

Les bénéfices d’un chatbot efficace sont faciles à voir:

  • économie d’échelle

Un seul et unique chatbot peut gérer des milliers de conversations en même temps. Ce même bot peut effectuer de nombreuses tâches que ce soit en service après-vente ou en termes d’actions marketing, et ceci mieux que l’équipe d’agents réels désignée. Ce bot effectue ces tâches à un coût moindre ce qui augmente à long terme la profitabilité de l’entreprise qui a choisi de lancer son bot !

  • Praticité

Les chatbots promettent un niveau jamais atteint de praticité. Cela est justifié quand on voit combien d’utilisateurs utilisent le chatbot « Assist » afin d’organiser leurs applications pour faire les tâches quotidiennes telles qu’appeler un taxi, réserver un hôtel, une table de restaurent, envoyer un cadeau à un proche etc. Ceci n’a jamais été aussi facile  que depuis qu’on s’aide d’un bot !

  • Engagement

Les chatbots peuvent également empêcher l’engagement des consommateurs de devenir sans intérêt, non-productif, en créant du dialogue et en proposant des options de ciblage des consommateurs.

  • Personnalisation

Les chatbots peuvent être programmés afin de se construire un profil personnel organique pour chaque consommateur, permettant aux entreprises de livrer un service vraiment personnalisé.

  • Polyvalence

Les applications ont le plus souvent un but précis. Les chatbots, eux, sont connus pour occuper les fonctions d’avocats, de docteurs, de stylistes, de concierges, de conseillers financiers, de coachs sportifs, d’animaux de compagnie et même de petit-amis.

  • Interactions naturelles

« Chatter » est une seconde nature pour nous depuis la première fois où nous avons interagit avec quelqu’un par le biais d’une conversation. Ceci rend notre utilisation du chatbot beaucoup plus intuitive et facile que de cliquer sur une multitude de boutons sur une interface classique. De plus, la génération Z, qui représente le marché de demain, passent énormément de temps sur les applications de messages, plus que sur les sites internet, ce qui représente une énorme opportunité pour les entreprises qui veulent atteindre cette cible sur les plateformes de messagerie.

3. Quand les bots vont mal

Même si les chatbots représentent un fort intérêt pour les marques, certains d’entre eux répètent la même chose encore et encore à cause d’un manque énorme de vocabulaire et de réponses dans leur base de données. D’autres ne peuvent pas répondre ne serait-ce qu’à une question très simple car leur créateur n’a pas forcément pensé au fait que les humains pouvaient poser des questions stupides et inenvisageables à longueur de temps. Et le pire, certains chatbots échouent même dans leur domaine de prédilection car ils ne comprennent pas ce que les consommateurs demandent.

  • Essayer d’être tout à la fois pour tout le monde !

N’essayez pas de créer un chatbot qui sait absolument tout faire et tout ce que les gens demandent ! Siri, par exemple, peut éventuellement développer cette capacité mais il est plus intéressant de se spécialiser dans un seul but précis afin d’engager votre audience.

Solution: Définir des buts précis et identifier les différents cas auxquels votre chatbots pourraient être confronté. N’essayez pas de résoudre des problèmes qui ne concernent pas votre bot. Il faut plutôt se concentrer sur un domaine en particulier et essayer de répondre le plus efficacement possible aux attentes des consommateurs en conservant les conversations dans une zone de confort.

  • Protocole d’intensification inexistant

La majorité des chatbots utilisés par les entreprises ont encore besoin de l’intervention de l’homme pour générer les meilleurs engagements. Ne créez jamais un bot sans établir au préalable une chaîne d’intensification qui correspond à une carte des interactions définissant différentes routes que peuvent emprunter vos utilisateurs lors de la conversation. Il faut définir toutes les réponses aux questions ou aux problèmes qui peuvent être soulevés dans la conversation.

Solution: Faire un résumé des différents chemins d’engagement afin que votre bot connaisse exactement quels peuvent être les scénarios soulevés. Faire des sous-catégories afin que votre bot se prépare à différents scénarios envisageables et pour collecter les données intéressantes et les éventuelles demandes des consommateurs. Il faut construire la connaissance de son bot dans le temps et donnant plus de temps aux agents réels d’optimiser les tâches.

  • Des connaissances linguistiques limitées

Ce défaut majeur peut prendre la forme de différentes fautes telles que:

-l’incapacité à répondre à des questions uniques, complexes, contextuelles, personnelles et inhabituelles

-l’utilisation abusive d’émoticônes et d’expressions familières simplement pour paraître humain

-Des réponses pauvres à certains termes comme des onomatopées, l’utilisation du sarcasme, de l’humour ou d’insultes

Par exemple, certains bots ne savent pas apporter les bonnes réponses à cause d’une mauvaise compréhension du langage naturel et une faible capacité à décomposer les phrases qui ne coïncide pas à la librairie préétablie du bot.

Solution: Il faut commencer par gérer les attentes des utilisateurs. Si besoin, laissez votre bot admettre qu’il n’a pas compris et qu’il ne connaît pas tel ou tel terme employé. Dans le même temps, entraînez votre chatbot à améliorer ses compétences conversationnelles en créant une base de données du langage afin qu’il puisse toujours communiquer en s’améliorant de session en session.

  • Personnalité incohérente ou non existante

Seulement le plus geek de tous les geeks appréciera de parler à un robot qui agit comme un robot. C’est pourquoi, les leaders de la technologie s’efforcent de rendre leurs chatbots le plus humanisés possible et essaient d’établir une réelle connexion avec leur audience. Cependant, abuser des émoticônes et du langage familier ne fonctionne pas toujours !

Solution: Assurez-vous de créer un bot qui comportent des éléments visuels (symboles , avatars), du vocabulaire, un certain ton, une personnalité à part entière qui aura du sens pour votre cible de consommateurs. Après tout, votre chatbot doit représenter l’ambassadeur de votre marque tout autant que l’humain qui créé ou vend votre produit/service.

  • Manque de cohérence avec les systèmes commerciaux de votre entreprise

Un chatbot qui ne possède aucun indice à propos de l’entreprise qu’il est censé représenter ou bien de la cible à laquelle il est censé s’adresser est un vrai inconvénient. Les consommateurs souhaitent optimiser leur temps. Tout comme avec un service après-vente avec des agents réels, il est possible que les consommateurs perdent rapidement patience si votre bot leur demande sans arrêt les identifiants de leurs comptes ou bien s’il n’est pas au courant de leurs achats ou de leurs précédentes interactions avec l’entreprise.

Solution: Permettre au chatbot d’avoir accès aux bases de données des consommateurs pertinents, aux biographies, aux informations de contact avec des personnes-clés dans votre entreprise, aux informations sur les médias et le marketing, sur les atouts de la marque,sur les données CRM etc qui vont lui permettre de générer beaucoup plus de valeurs et de réduire les étapes inutiles qui ennuient les consommateurs.

  • La sécurité et le respect de la vie privée négligés

Cetains utilisateurs de Twitter par exemple aiment beaucoup donner de fausses informations qui peuvent détruire une réputation ! Puisque votre chatbot représente votre marque, vous n’aimeriez pas qu’une chose pareil lui arrive. De plus, si vous avez déjà intégré votre bot à votre système CRM, aux serveurs internes ou aux autre systèmes, une brèche peut tout détruire !

Solution: adoptez les meilleurs procédures en terme de sécurité et assurez-vous que votre chatbot est bien protégé des attaques extérieurs.

Conclusion:

Les interactions avec un chatbot peuvent influencer vos consommateurs à acheter vos produits ou à aimer votre marque, ou bien à la détester et à la critiquer !

Étant donné que les bénéfices des chatbots deviennent de plus en plus prouvés, beaucoup d’entreprises créent leur propre bots à intelligence artificielle assistée afin d’améliorer leur service consommateur, leur marketing, leurs ventes, leur stratégie social média sur les réseaux sociaux. Il faut se rappeler que l’expérience utilisateurs reste la clé qui contribuera au succès (ou à l’échec) de la stratégie de votre chatbot.

 

 

Les éléments à prendre en compte quand on lance un chatbot

Lancer un nouveau service consommateur digitalisé et des solutions de ventes sur une plateforme de messagerie peut être une étape excitante mais aussi délicate, surtout si votre entreprise est nouvelle sur le monde du digital et dans les solutions de ventes. Mais mettre en place des chatbots afin de réduire l’effort du consommateur et augmenter la rapidité avec laquelle il obtient l’aide souhaitée n’est pas aussi difficile que vous pouvez le penser.

Voici quelques éléments à garder en tête pour vous assurer de créer un bot efficace et facile d’utilisation:

  1. Construisez votre bot à partir des conversations avec vos consommateurs plutôt qu’à partir des questions les plus fréquemment posées (FAQ)

Votre chatbot est créé afin de tenir des conversations avec vos consommateurs et non pas afin de fournir des réponses fermées. Les articles concernant les FAQ et les connaissances de bases sont rédigés afin de pouvoir générer un message détaillé et unique à une grande audience et ceci représente un problème. Effectivement, les conversations que vous pouvez avoir avec un chatbot doivent ressembler d’avantages aux textos que vous envoyez plutôt qu’à une page Wikipédia. L’instauration d’un dialogue actif entre l’internaute et le chatbot doit suivre le trajet spécifique du consommateur avec le moins d’effort possible pour le consommateurs et l’amélioration de la proposition de services et de solutions proposés par le chatbot. Même s’il est important d’accompagner les réponses du chatbot par du contenu comme des pages produits ou des supports de base de données, la majorité des réponses de votre chatbot doivent se baser sur des conversations réelles que vos agents réels pourraient avoir avec vos consommateurs. Il faut donc commencer à créer son chatbot grâce à des retranscriptions de conversations live, d’appels vocaux et de correspondances par mail.

2. La perfection est l’ennemie du bien

Le contenu des réponses provient généralement de l’une de ces trois sources: de l’entreprise avec des articles internes sur les connaissances de base et la politique de l’entreprise, de l’agent réel avec des retranscriptions de conversations chats ou appels ou bien la dernière source est celle du consommateur avec des retours conso ou bien des enquêtes post-achat. Il y a une forte tendance aujourd’hui à créer des chatbots grâce aux connaissances de l’entreprise et ceci est une erreur. Il est préférable de s’appuyer sur les analyses des agents et sur des conversations qui ont déjà existé et il faut ainsi laisser le minimum de place à la source de l’entreprise si on souhaite créer un bot efficace qui interagit correctement avec les consommateurs. Il faut laisser la partie apprentissage de la machine se faire grâce aux données récoltées par des agents réels. Plus votre assistant virtuel aura de conversations, plus il sera facile de faire des changements rapides qui amélioreront la justesse des réponses du bot, qui réduiront le temps pour le consommateurs et ainsi qui augmenteront la satisfaction du consommateur.

3. être agile

En centre d’appel, les superviseurs forment chaque jour de nouveaux agents à parler comme si c’était leur premier appel afin d’assurer de la qualité et de l’efficacité dans les réponses proposées. Il faut suivre la même approche avec un chatbot. Une fois que le bot est lancé, il faut faire attention aux questions ou aux plaintes les plus souvent reçues et étudier quelles conversations reçoivent le plus de retours négatifs. Il peut être intéressant d’avoir un expert du sujet dans votre entreprise accompagné d’un expert du service consommateur digital afin de coordonner rapidement les mises à jour et les améliorations, en ajoutant des ajustements dans les réponses pour les questions courantes et en approuvant les recommandations suggérées par la machine.

4. Quand pouvez-vous espérer un retour sur investissement après avoir lancé un bot?

La période de rentabilité est souvent dépendante du modèle de prix que vous avez choisi pour votre programme. Les coûts des logiciels traditionnels, les coûts de maintenance et les frais de services professionnels peuvent prendre des mois voire des années à être rentabilisés, ceci dépend du cadre de lancement du bot et du taux de consommateurs convaincus. Cependant, les modèles de paiement pour la performance sont très convoités par les entreprises (contacts, conversion de ventes, management qualifié etc) car ils signifient aucun coûts supplémentaires et un retour sur investissement dès les premières conversations avec le bot.

5. être agressif

Quand votre chatbot est live et qu’il aide de manière active votre entreprise à avoir des conversations intéressantes et un service autonome et intelligent, il reste encore une petite chose à régler qui concerne l’ouverture rapide des accès à des outils comme votre site internet ou une application mobile. Beaucoup de conversations qui arrivent sur le bot permettent d’avoir des données et l’intelligence de la voie du consommateur permet d’améliorer les solutions proposées par le bot. Finalement, il faut créer un bot facile d’accès, intelligent et conversationnel. Il est vrai que les consommateurs sont de véritables adeptes de ce nouveau moyen de communication puisqu’ils sont friands de moyens de contacts comme le bot dû sa facilité d’utilisation et son efficacité.

Un Chatbot doit être différent d’un site internet…

… Et c’est là que les assistants personnels échouent.

Aujourd’hui, la majorité des bots se présentent eux-mêmes comme des assistants personnels d’achat mais là est le problème, c’est qu’ils ne le sont pas !

Il n’y a encore rien de personnel dans l’expérience qu’ils fournissent et ils n’offrent pas toujours l’aide que nous sommes venus chercher.

Même le chatbot d’Ebay, le meilleur jusqu’à présent, ne fait pas plus que fournir son catalogue de produits via Messenger. C’est un bon chatbot en effet, comparé aux autres sur le marché puisqu’il offre une bonne intégration, un bon design et vous pouvez consulter les produits grâce à une barre de recherche.

Mais est-ce qu’il s’agit vraiment d’un assistant personnel d’achat?

Les internautes recherchent de l’aide pour faire leurs achats mais sans savoir vraiment ce qu’ils recherchent à la base et c’est là qu’ils ont besoin d’être orientés et ceci grâce aux capacités du chatbot. Nous avons besoin d’assistants dans notre vie de tous les jours !

  • Les chatbots doivent être personnalisés 

Même si c’est marrant de rechercher des produits via la plateforme Facebook Messenger, le vrai potentiel des chatbots dans l’acte d’achat comparé à d’autres canaux de communication, c’est la personnalisation. C’est sur ce levier que les entreprises doivent s’investir.

Nous avons déjà les sites internet qui nous fournissent des tas d’informations sur des milliers de produits. L’expérience sur ces sites n’est pas très intéressante parce que la page d’accueil est censé attirer de nombreux visiteurs. En réalité, la personne qui se rend sur le site d’Ebay par exemple ne fait pas attention à 99.9% des ce qu’elle voit sur le site.

En revanche, les bots sont des conversations privées. Pour la première fois, les marques peuvent offrir des services personnalisés et une expérience individuelle pour chacun de leurs consommateurs qui viennent leur poser des questions. C’est aussi l’occasion pour les entreprises de stocker des informations essentielles sur leur cible afin de les connaître d’avantages.

Plus il y a de la conversation, plus la marque connaît les préférences de ses utilisateurs et meilleure en sera l’expérience ! Les chatbots sont en fait un lien direct et personnalisé entre les marques et leurs cibles.

Si vous recherchez des informations sur un site, ces-dernières ne sont pas forcément toujours évidentes. Dorénavant, vous disposez de cette information directement dans votre boîte de réception quand vous le désirez ce qui est vraiment pertinent. Moins d’infos mais plus de valeurs !

Les marques ont maintenant l’opportunité de fournir à chacun de leur fan une expérience unique et personnalisée qui s’améliore au fil du temps passé dans la conversation.

  • Créer un chatbot et non un site 

Aucun bot ne vous a jamais demandé votre âge ou bien votre couleur préférée? Il est vrai qu’au lieu de ça, pour le moment, les bots nous montrent de nombreux produits qui ne sont pas toujours en lien avec nos préférences. C’est un trop plein d’objets et pas assez d’accompagnement. Et on se sent un peu comme dans un restaurant chinois au moment de commander.

Un bot efficace pour une expérience d’achat doit poser des questions fermées et apprendre à connaître vraiment son utilisateur:

  • quel est son budget
  • pour qui veut-il acheter quelque chose
  • quel âge a la personne a qui il veut acheter quelque chose
  • est-ce que la personne est sportive par exemple

Etc etc

Après avoir montré une liste de produits, le bot doit être capable de faire des retours et des recommandations et garder en mémoire ces informations pour une prochaine fois.

Le bot doit se souvenir de l’information récoltée afin d’améliorer la personnalisation de ses services et l’expérience utilisateur? Par exemple, le bot d’Ebay ne devrait pas poser à plusieurs reprises la question de la taille du tshirt que je souhaite commander.

Connaître son utilisateur en lui posant des questions est le moyen de plus rapide et efficace pour offrir ensuite des recommandation produits pertinentes à chaque utilisateur.

N’est-ce pas là le rôle d’un assistant ?

Un bot qui ne vous pose pas de questions n’a pas vraiment envie de vous connaître. On a alors l’impression qu’il n’a pas vraiment envie de nous aider et l’utilisateur n’est alors pas influencé à rester sur le chat. Quel genre d’assistant personnel vous laisse seul face aux produits en vous faisant aucune recommandation?

Mais un bot pose des questions, faire des recommandations pertinentes en sélectionnant les produits qui sont fait pour vous. Le chatbot va également faire des retours sur ces recommandations en les adaptant d’avantages à ce qu’il apprend sur vous pendant la conversation. Le bot se souvient de toute la conversation et peut la poursuivre afin de vous pousser jusqu’à l’acte final d’achat.

Alors l’utilisateur ne se sent pas agressé par des offres promotionnelles puisqu’elles concernent des objets qui sont susceptibles de lui plaire en fonction de ce que le bot a appris de lui !

Le bot doit être comme un magasin dans lequel on a envie de retourner.

 

Créer des chatbots simples pour le service clients

La mise en place d’un service destiné à l’écoute du consommateur n’est pas un phénomène nouveau. De nombreuses marques et entreprises encouragent l’utilisation de canaux sociaux afin de permettre aux consommateurs d’envoyer des requêtes. Les utilisateurs de stratégie Social Media considèrent de plus en plus la mise en place d’un service consommateurs comme un pilier de la stratégie marketing. Un chatbot créé efficacement devient un excellent moyen de compléter l’équipe destinée au service consommateurs et de fournir du service individualisé à grande échelle.

La majorité des entreprises B2C doivent avoir une « FAQ » , c’est-à-dire un formulaire comprenant les réponses aux questions les plus fréquemment posées, créé sur leur site internet. La qualité de ce formulaire va faire qu’il sera soit très utile soit complètement inutile et n’apportant aucun avantage à l’entreprise. Ce formulaire peut s’étendre rapidement et être remanié afin de répondre à la majorité des questions potentielles posées par le consommateur. La recherche au sein même du formulaire peut également aidée afin d’aller droit au but mais elle paraît souvent être une étape décourageante pour beaucoup d’utilisateurs. Au lieu de taper une requête dans une barre de recherche, le consommateur peut aussi simplement envoyer un message au service consommateurs responsable des opérations et recevoir une réponse précise sur son problème. Ces formulaires génériques souffrent en revanche de deux problème majeurs contrairement à un service consommateurs basique:

  1. Si le formulaire est assez long pour répondre à toutes les questions, il est probablement trop long pour être facile d’utilisation !
  2. Les réponses apportées doivent coïncider précisément à la demande de l’utilisateur afin qu’elles collent parfaitement à la requête.. Et le problème c’est que les réponses proposées sont souvent rédigées de manière générique et automatique.

Cependant, les problèmes avec les réponses simples utilisées au sein du service consommateurs sont évidentes: c’est difficile de répondre rapidement et de manière cohérente. Agrandir l’équipe destinée au service consommateurs avec un chatbot qui répond aux questions fréquemment posées est une manière facile de réponse à un grand nombre de requêtes habituelles posées par les consommateurs ce qui permet aux agents réels du service de se concentrer sur les questions plus précises et complexes.

Créer un tel chatbot est plutôt simple mais ceci implique de la recherche, de la gestion de planning et du développement. Il faut tout d’abord une connaissance des chatbots simples et fonctionnels et appliquer ces connaissances sur différentes plateformes sociales.

Les données: l’intuition et la connaissance des problèmes de ses consommateurs !

Dans l’expérience de la création de chatbots, les agences peuvent faire face à des clients qui se trouvent confronter à des demandes via leurs consommateurs directement depuis des plateformes telles que WeChat, Facebook, Slack etc. Une fois les exemples de requêtes de consommateurs récupérées et analysées, la solution à ce problème semble clair: mettre en place un système qui est capable de gérer la majorité des questions provenant des consommateurs.

Dans ce cas, il est préférable de disposer d’un certain nombre de données afin de pouvoir travailler à la création du chatbot. Effectivement, la majorité des entreprises ont déjà connaissance en interne des caractéristiques potentielles de leurs consommateurs et il est alors possible de prévoir exactement le genre de questions qu’elles recevront. Une brève interview avec les designers de l’expérience utilisateur et quelques membres de l’équipe du service consommateurs pourrait servir à produire une liste des requêtes en accord avec la collecte des données.

Une fois que nous disposons d’une synthèse claire des requêtes, il est possible de planifier un nombre de réponses qui couvre chaque requête et ainsi briefer le concepteur-rédacteur.

Mots-clés et phrases d’accroches

Le choix des mots-clés et des amorces qui viendront compléter le formulaire doit être fait avec attention. La probabilité de mettre l’utilisateur dans la confusion en fournissant de mauvaises réponses est élevée. Rendre les utilisateurs plus confus en fournissant de mauvaises réponses peut facilement rajouter du travail aux représentants du service consommateur, faisant alors du chatbot un produit inutile et contre-productif plutôt qu’une aide.

Si vous disposez des données des requêtes précédemment envoyées, il est alors logique, à partir de cela, d’effectuer tout d’abord la recherche de mots-clés. La fréquence de l’utilisation de ces mots-clés dans les données collectées devrait vous montrer les termes communs utilisés dans chaque question. Si vous ne disposez pas de ces données, alors, il est temps de consulter l’expert en SEO pour avoir des conseils en outils de recherche de mots-clés. Google, Baidu et d’autres outils de recherche de mots-clés, peuvent vous aider à déterminer les mots les plus pertinents et les plus fréquemment utilisés. Les outils de référencement ne sont pas créés seulement pour les recherches dans Google, c’est pourquoi les designers de parcours utilisateur devraient s’en servir également pour la création des réponses des chatbots afin de choisir les mots-clés de manière juste.

Dernièrement, la programmation régulière de phase de test et de remise à niveau est essentielle pour tout chatbot. Tester le parcours utilisateur et analyse les requêtes afin de redéfinir les formulaires et les mots-clés assurera le fait que le chatbot continuera à soutenir les agents du service consommateurs.

Un développement avancé

Le but ultime d’un chatbot destiné au service consommateurs est d’être intégré en prenant en compte les informations du compte client. Par exemple, un consommateur doit être capable d’envoyer une requête à propos du statut de sa commande et il doit recevoir un service après-vente spécifique. Ceci implique que le développeur connecte l’API (interface de programmation) de Messenger à l’API des outils de management de l’entreprise. Etant donné que les plateformes de messagerie ouvrent aujourd’hui leurs API , alors ce genre d’intégration devient de plus en plus commune et attendue par les consommateurs.

 

L’arrivée des bots sonne la fin des sites et des applications

« Ce titre est totalement ridicule », voilà ce que vous vous dîtes en le lisant puisque vous êtes convaincus que les bots ne deviendront jamais aussi populaires que les sites internet ou les applications mobiles?

Ah bon? En êtes-vous vraiment si surs?

Les bots ne vont pas seulement détrôner les sites internet et les applications mobiles, ils vont carrément les remplacer!

« Mais, la plupart des gens ne savent même pas qu’est ce qu’un bot! C’est totalement fou! »

En effet, mais vous savez quoi? Une fois que vous aurez lu cet article, nous vous garantissons que vous serez d’accord avec nous. Ainsi, nous deviendrons tous fous ensemble !

Voici ici les trois principales raisons qui justifient le fait que les bots remplaceront très prochainement les sites et les applications mobiles.

1) Chaque société est sur le point d’avoir son propre bot

Vous devez déjà savoir ceci mais, en effet, les applications de messagerie augmentent à toute vitesse. Facebook Messenger regroupe aujourd’hui plus d’1 milliard d’utilisateurs chaque mois et ce nombre augmente plus rapidement que les utilisateurs de la plateforme Facebook en elle-même. Ce qui est totalement insensé !

Si les applications de messagerie deviennent le moyen numéro un de communiquer pour une majorité de personnes, alors, toutes les entreprises vont être dans l’obligation de créer de l’engagement sur ces plateformes.

« Ok, ceci paraît pertinent mais comment une entreprise parvient-elle à parler à sa cible sur une application? »

Bonne question! Il y a deux façons principales de s’adresser aux utilisateurs sur une application de message:

  1. La société met en place une entité qui s’apparente à un centre d’appel où des agents engagent la conversation en ligne toute la journée. Ce n’est pas très efficace en termes de coûts et 99% des entreprises sont incapables de mettre ça en place.
  2. La société utilise un ordinateur pour parler à tout le monde en même temps. L’ordinateur peut répondre instantanément, communiquer avec autant de personnes que possible simultanément et c’est très efficace en termes de coût. Ces « ordinateurs » sont en fait appelés des Bots.

Si les applications de messagerie deviennent le moyen numéro un de communiquer pour une majorité de personnes et que toutes les entreprises souhaitent créer de l’engagement sur ces plateformes, alors les bots sont l’unique moyen d’y parvenir et, par conséquent, chaque entreprise vont avoir besoin de leur propre bot.

« D’accord, parfait. Chaque société aura un bot. Mais pourquoi irons-nous utiliser ce bot plutôt que le site de la société ou son application? »

C’est ici que le sujet devient intéressant. Expliquons.

2) Les bots seront plus rapides que les sites ou les applications mobiles
Les bots ne sont pas encore assez intelligents. Ils ne comprennent pas encore tout ce qui est dit, ils n’apprennent pas en autonomie et, honnêtement, pour le moment, les bots sont plus semblables à de simples applications mobiles plutôt qu’à une intelligence artificielle personnalisée. Mais un jour, ils parviendront à cela !
Imaginons un monde où l’expérience de parler à une entreprise via un bot est au moins aussi simple que de se rendre sur le site ou sur l’application de cette société. Dans cette situation, les gens vont choisir de parler à un bot plutôt que d’aller sur le site ou sur l’app.
« Euhh, non. Les gens n’utiliseront pas le bot »
Ce scepticisme est facilement compréhensible! Mais nous ne sommes pas d’accord. Voici la raison pour laquelle les gens choisiront le bot:
  1.  Ceci prend quelques secondes voire une minute pour charger un site internet. Les bots se chargent instantanément. Lorsque deux produits peuvent être comparés en valeur, les gens vont toujours utiliser le plus rapide. Dans ce cas, le bot sera le plus efficace.
  2. L’application mobile nécessite d’être téléchargée. Les bots n’ont pas besoin d’être téléchargés. Vous avez juste à envoyer un message et alors vous l’utilisez.
« Pensez-vous vraiment que tout le monde utilisera les bots simplement parce qu’ils se chargent plus rapidement et parce qu’ils n’ont pas besoin de téléchargement? »
Non, il y a une autre raison et c’est la plus importante.

3) Les bots seront plus facile d’utilisation qu’aucune autre technologie jamais créée

Chaque site internet et application mobile est créé avec une interface visuelle: boutons, textes, images etc. Et devinez quoi? Aucun site ou application mobile n’est désigné de la même façon. Ce qui signifie que vous devez constamment mettre à jour de nouveaux visuels pour utiliser vos assets préférés. Ce qui n’est pas l’idéal.

Maintenant, prenons quelques instants pour se concentrer sur le langage comme s’il s’agissait d’un nouveau genre d’interface. Le langage comme une interface est quelque chose que tout le monde doit connaître dès sa naissance. Nos parents et autres nous apprennent comment parler et c’est ainsi que nous apprenons la manière d’interagir avec le monde extérieur qui nous entoure.

« En effet mais qu’est ce que cela signifie pour la suite? »

Le langage représente l’interface la plus naturelle qui peut être le plus facilement comprise par l’humain et c’est ce langage-là que le bot doit utiliser. Au lieu d’utiliser constamment des interfaces visuelles, les bots vont nous permettre d’utiliser naturellement notre langage c’est-à-dire notre capacité propre apprise depuis l’enfance.

Dans le futur, peut-être d’ici 5 à 10 ans, les bots seront capables de nous comprendre à 100%. Cela ira au-delà de Siri par exemple ou n’importe quel outil que nous utilisons déjà puisque cela signifie qu’ils seront capables de comprendre complètement ce que nous disons et de manière instantanée. Ceci ira même au-delà des conversations hommes/hommes.

Réfléchissons à cela:

Si nous devions planifier un voyage aujourd’hui, nous irions sur un site de voyage. On naviguerait sur le net, on trouverait des hôtels, on choisirait lequel est le mieux situé, où sont les restaurants etc. On doit donc mentalement retenir tout ce que nous avons cherché pour enfin décider de ce que nous voulons vraiment.  Maintenant, imaginons qu’au lieu de se balader de site en site, on pourrait en fait, parler à un site de voyage via un bot et celui-ci comprendrait parfaitement ce que nous disons. Cela est sur le point de devenir un des plus grands changement dans la manière dont les gens interagissent avec un ordinateur.

Dans un futur proche, parler à un bot deviendra exactement la même chose que de parler à une vraie personne qui a accès une base de données et des informations qui peuvent guider vos choix et vos envies instantanément.

Ceci représente la suite de notre monde!

C’est pourquoi nous pensons que les bots sont sur le point de mettre fin aux sites internet et aux applications mobiles.

Pour résumer, voici ci-dessous ce qui doit être mis en place afin que les bots prennent le relais:

  1. Chaque entreprise doit avoir un bot. Ceci arrivera très bientôt puisque les bots représenteront le seul moyen pour les entreprises de communiquer avec les utilisateurs sur les applications de messagerie.
  2. Les bots doivent fournir autant de contenu qu’un site ou une application mobile.
  3. L’intelligence artificielle doit être assez efficace pour prouver que parler à un bot est plus intéressant que parler à un être humain.

Voir le futur comme le succès des bots au détriment des sites et des applications mobiles n’est pas certain, mais nous y croyons fortement. Créons un futur où les bots élèveront l’humanité à un nouveau niveau de productivité, d’efficacité et de créativité.